Abdel en a pleuré

27/11/2016
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L'ancien entraîneur des U19 stéphanois et actuel directeur du centre de formation du SCO Abdel Bouhazama s'est confié à Ouest-France avant le match Angers-Sainté de cet après-midi. Extraits.

 

"Le jour où Saint-Etienne a décidé de me faire confiance, j'ai ressenti beaucoup de fierté. L'ASSE, c'est plus qu'un club, c'est une institution. Il y avait donc aussi un peu de pression. J'ai découvert un vrai grand club : par ses moyens financiers, son histoire, son stade, son public, son centre de l'Etrat qui est magnifique... Il y a un mot qui me revient, c'est la passion. Sainté est un club qui ne laisse pas indifférent. Quand on voit le nombre de sections de supporters, ça montre l'engouement qui existe autour de l'ASSE. Et de l'intérieur, je retiens le travail effectué. Mais le mot qui ressort, c'est vraiment passion car tout le monde convergeait pour que l'ASSE soit sur le devant de la scène.

 

Cela a été dur de tourner la page car j'ai quand même passé six ans à Saint-Etienne. Quand j'ai été sollicité par le président Saïd Chabane, il a utilisé des mots forts par rapport au projet angevin. Il m'a fait douter. A Saint-Etienne, j'étais peut-être aussi à un tournant de ma vie d'entraîneur et de formateur. Ce club m'a offert beaucoup de belles choses notamment avec les deux finales en Coupe Gambardella mais Monsieur Chabane me proposait le poste de directeur du centre de formation. J'ai réfléchi par rapport à ce projet du SCO. Aujourd'hui, c'est la même passion et la même exigence mais c'est en meme temps totalement différent pour moi.

 

Ici, on est en train de faire grandir, tous ensemble, le club d'Angers. A Saint-Etienne, je m'imbriquais quelque part dans une institution existante. Ce sont deux clubs totalement différents mais qui convergent vers l'exigence et le professionnalisme. Et ça, c'est important à mes yeux. Aujourd'hui, je suis vraiment épanoui à Angers mais c'est vrai que le jour où je suis parti de Saint-Etienne, j'ai pleuré car c'est une ville où il y a de vraies valeurs, où j'ai noué de belles amitiés. A Angers, je retrouve un peu des similitudes sur le plan humain.

 

L'ASSE et l'OL sont deux grands clubs, formateurs tous les deux. Quand j'étais à Saint-Etienne, à un moment donné, on avait l'impression que les Lyonnais nous prenaient un peu de haut. Les Lyonnais se font un malin plaisir à dire que Saint-Etienne est la banlieue de Lyon. Sur le terrain, c'est un vrai derby même chez les jeunes. Le premier que j'ai connu, Roland Romeyer m'a dit : "Abdel, on gagne ce week-end, on gagne !" Les supporters venaient sur les matches de jeunes quand il y avait un derby. C'étaient des matches qu'il ne fallait pas perdre."

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