Gasset a imposé l'union sacrée

22/04/2018
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Dans la Pravda du jour, Jean-Louis Gasset explique comment il s'est imposé dans le panier de crabes stéphanois. Extraits.

 

"Je savais que la situation du club était mal engagée, mais pas aussi grave. Pour remonter la pente, fils, c'était dur. Je ne connaissais que cinq joueurs et ils étaient au fond du seau. Ruffier, Perrin ou Hamouma, aucun n'était le personnage et le joueur que je connaissais en vrai. Ils étaient traumatisés. Comme s'ils ressentaient de la honte après le derby. En interne, le club était ébréché. Il y avait des clans, les hommes d'untel et d'untel. De Caïazzo et de Romeyer. Et de Galtier. Tout le monde se regardait en chien de faïence. Quand les dirigeants m'ont demandé de passer numéro 1, j'ai mis deux conditions : 1) Ghislain, qu'il ne faut jamais oublier car c'est lui qui fait le travail, vient avec moi. 2) On recrute quatre ou cinq joueurs de haut niveau. Comme ils voyaient la bobine partir sans savoir comment rattraper le fil, ils ont accepté. On a commencé le 28 décembre, par un déjeuner très important à la Pause , avec tout le staff. J'y suis allé à cœur ouvert, en disant les choses. La première : “Nous, on s'en fout de vos histoires. Une seule chose compte : sauver le club.” Ç'a été chaud, mais il fallait faire l'union sacrée.

 

Il fallait sortir des joueurs. Il y en avait trop et certains étaient mécontents de ne pas jouer. Il fallait un groupe équilibré de dix-huit joueurs, pas de vingt-cinq. Surtout, j'avais mon idée sur le profil à recruter : des joueurs avec un passé et de la sérénité, afin de ramener les cadres à leur niveau. Prendre des défenseurs, pour reconstruire les fondations, et avoir des joueurs qui voulaient le ballon. Il fallait autre chose que la bagarre car Saint-Étienne n'était pas programmé pour ça. Pendant un mois, je ne les ai pas lâchés, les joueurs. Il fallait les convaincre de venir. Robert Beric, Yann M'Vila, Neven Subotic, Mathieu Debuchy, ce sont des bons hommes. En plus, ils plaisent. Parce qu'ils sont simples, calmes et ils travaillent. Saint-Étienne avait besoin de ça. On s'est rendu service. À la fin de la saison, on sera quitte. Le seul qui a du mal, c'est Paul-Georges Ntep. Mais il reste cinq matches. Je ne sais pas comment l'histoire va finir mais on vient de réussir trois mois, fils... Si elle se termine bien, tant mieux !"

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