Debuchy, la tête au derby et à la Russie

25/02/2018
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Avant de disputer son premier derby sous le maillot vert ce dimanche à 17h00, Mathieu Debuchy s'est confié à la Pravda. Extraits.

 

"Jean-Louis Gasset a joué un rôle dans ma venue. Quand tu connais déjà l'entraîneur, qu'il t'envoie régulièrement des textos depuis début janvier, qu'il t'appelle et que tu sais que c'est quelqu'un avec qui tu peux discuter... J'ai vite pris mes marques chez les Verts. Je n'avais pas le choix, ni le temps de cogiter non plus. Dès que j'ai su que je signais à Saint-Étienne, je me suis mis en mode match dans ma tête. J'ai d'ailleurs joué trois jours après. Avoir pu disputer des matches en Coupe et en Ligue Europa lors de la première partie de saison m'a aidé. J'ai aussi été bien accueilli par le club, le staff et les joueurs. Le fait de connaître la L1, de savoir que ce serait difficile à Amiens comme à Angers, a fait aussi que je savais à quoi m'attendre. Tout s'est très bien passé d'entrée.

 

La situation stéphanoise à la trêve ne m'a pas du tout fait peur. J'avais déjà connu ça lors de ma première expérience anglaise, à Newcastle. J'aurais alors pu me dire : "J'attends un peu de voir si je reçois une offre d'un club mieux classé." Au contraire. Ce beau challenge m'avait donné une motivation supplémentaire. Pareil avec Saint-Étienne. Et puis, en arrivant dans le vestiaire, je n'ai pas ressenti ce malaise dû au classement et aux défaites. Je sais ce qui s'est passé contre Lyon à l'aller car j'avais regardé le match à la télé. Si cela a été traumatisant pour le club et les supporters, les joueurs ont essayé de vite passer à autre chose, car la situation était critique. Par chance, le club a enchaîné les bons résultats depuis mon arrivée. La situation s'est inversée.

 

Le derby, ça me parle, forcément, j'y baigne dedans depuis l'âge de huit ans, quand j'ai signé à Lille. Un derby, c'est toujours un match que tu attends et qui te marque. Je me souviens encore d'un derby du Nord gagné 4-1 à Lens. Le remporter à l'extérieur, c'est encore plus fort. J'ai continué à en disputer en Angleterre. Un derby entre Newcastle et Sunderland, c'est vraiment énorme. Il se joue dans une ambiance incroyable, plus forte encore que lors d'un Arsenal-Tottenham. Les gens de chaque club se détestent tellement qu'ils ne te parlent que du derby. Ils ne vivent que pour ça, encore plus dans le nord de l'Angleterre. Un peu comme à Saint-Étienne. Quand tu vois à Geoffroy-Guichard les tifos des supporters, c'est magique. Rien que devant ta télévision, ça donne des frissons.

 

J'ai, dans un coin de ma tête, l'idée de jouer la Coupe du monde. C'est fantastique de porter ce maillot bleu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. Cela fait un moment maintenant que je ne l'ai plus revêtu. En septembre 2015, face à la Serbie, à Bordeaux. Cela montre bien que la route conduisant en Russie est très longue. L'idée, c'était de retrouver les terrains tous les week-ends et de ne pas partir n'importe où. J'ai bientôt 33 ans et je vis au jour le jour. Je suis venu à Saint-Étienne à la dernière minute, je serai libre en juin, sans que cela ne me prenne plus la tête que ça. La prochaine liste est dans un mois. D'ici là, on a des échéances importantes avec Saint-Étienne, et son maillot à honorer. J'ai adoré jouer mon premier match avec ce maillot vert. C'était une fierté aussi. La semaine suivant mon arrivée, on est allés visiter le musée des Verts, avec M'vila et Ntep. C'était comme une piqûre de rappel pour nous faire comprendre à quel point ce club est important et mythique.

 

Revenir dans le top 6 ? On va être optimiste et regarder vers le haut. Tout en sachant que ça va très vite, que c'est aussi serré devant que derrière au classement. Il nous reste beaucoup d'efforts à fournir et une qualification en Ligue Europa ne me titille pas encore. Mais on a envie d'être ambitieux. En résumé, on peut dire que mes rêves sont verts et bleus en ce début d'année 2018. Gamin, je rêvais de devenir professionnel, de porter le maillot de l'équipe de France et de gagner la Coupe du monde. J'ai disputé celle de 2014 au Brésil, un endroit magique, où on aurait pu faire mieux car l'Allemagne ne nous avait pas survolés en quarts de finale. Mais je n'ai pas encore exaucé mon troisième rêve."

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