La vente à l'eau (3)

10/08/2018
bookmark bookmark
share share
Image

 

Dans la dernière édition des Echos, Bernard Caïazzo fait derechef la pleureuse avant de confirmer que l'ASSE n'est plus à vendre. Extraits.

 

"Nos meilleurs clubs, à l'exception de Lyon avec son stade, relèvent du mécénat. On note toutefois une amélioration depuis quelques années, due à des gens qui investissent lourdement. L'arrivée d'investisseurs étrangers a « boosté » la Ligue 1. Au-delà de Bordeaux, beaucoup d'autres investisseurs s'intéressent aujourd'hui au foot français. La frilosité des investisseurs français vient d'un historique peu glorieux avec, notamment, le naufrage de Lagardère dans les années 80 avec le Racing. Il y a probablement aussi un phénomène culturel : l'absence de culture football de nos capitaines d'industrie, à laquelle s'ajoute une erreur d'appréciation de leur part, car le football devient un secteur économique comme un autre.

 

L'augmentation de nos droits télé à l'international est un enjeu important. Nous sommes à 70 millions d'euros quand les Allemands et les Italiens sont à 400 millions. Quant aux Anglais, ils sont sur une autre planète avec plus d'un milliard. Ceci étant, le problème du différentiel de charges sociales reste posé. On va encore dire que je fais la pleureuse mais, à niveau égal de salaire, un club comme Saint-Etienne paie plus de charges que l'ensemble des clubs allemands, qui bénéficient d'un forfait. De même, le PSG paie 100 millions de charges sociales par saison, un montant que le Real et le Barça réunis ne paieront jamais ! En Espagne, le forfait c'est 13.000 euros par an par joueur.

 

La négociation avec Peak6 a perturbé l'équipe lors de la dernière saison et, peut-être, coûté une place européenne. La nouvelle saison est désormais engagée, et nous ne pensons plus à d'éventuels investisseurs. Nous avons doublement changé de stratégie, en procédant à un emprunt auprès de nos banquiers habituels, afin d'investir dans notre effectif pour garder nos joueurs bons et expérimentés, et en anticipant une perte d'exploitation sur l'exercice. C'est un changement radical assumé. Nous avons dû nous aligner sur le marché et, du coup, notre masse salariale augmentera de 25 % cette saison. Après huit années positives, l'AS Saint-Etienne enregistrera donc une perte d'exploitation. Si nous investissons, c'est que les paramètres de développement sont bons. Nous pensons avoir une équipe compétitive, qui aura en outre sur le banc cinq jeunes issus de notre centre de formation."

Potins
25/09 11:44
Sébastien Pérez quitte Cannes
25/09 07:22
Daf envie Horneland
25/09 07:06
A la perte de balle, on est en difficulté
25/09 06:54
Khazri chez Antonetti et Aiki ?
24/09 22:24
La meilleure attaque reçoit la pire défense
24/09 21:58
Tannane reçu 5 sur 5
24/09 21:41
Il a pris du ferme, Laporte !
24/09 20:52
Pour Ferreira, c'est magnifique !
24/09 18:13
Prince de retour dans le Forez
24/09 12:07
Siaka Bakayoko : Saint-Etienne, "techniquement c’est fort."
Articles
24/09/2025
Ils tournaient beaucoup
21/09/2025
Stressant mais plaisant
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix

Partager