Assez d'accord, j'ai une nuance à apporter.___ a écrit : ↑04 juil. 2020, 16:34 Les catégories gauche et droite sont d'abord et avant tout empiriques, c'est clair. Cependant il y a un clivage assez simple, qui me semble opérant, et qui d'ailleurs se justifie historiquement : la droite cherche à conserver l'ordre établi et les hiérarchies sociales telles qu'elles sont, tandis que la gauche cherche à lui en substituer d' autres au nom des idées de liberté et d'émancipation (là où un extrême-droite va se targuer d'ordre et de gloire).
A cette aune, les socialistes (au sens "parti socialiste français"), les macronistes et les républicains sont très clairement de droite, et la dernière vraie alternance remonte à 1983, quand Mitterrand a jeté l'éponge de la transformation.
Je verrais plutôt la droite comme un retour à un système ayant existé (conservatisme de ce qui est, ou de ce qui a été).
Et la gauche comme la réalisation d'une utopie émancipatrice/progressiste.
Du coup, ça met des subtilités. Tout un pan de l'écologisme est de droite. C'est assez indéniable que les courant primitivistes, les une bonne partie du courants décroissant : dans les faits ils sont de droite (retour à un monde agraire ou tout le monde trime aux champs), ils se récupèrent juste sur les moeurs de gauche (et encore pas chez RAbhi et les colibris ) comme.... les libéraux qui aimeraient un retour à l'âge d'or de la liberté économique, mais sont franchement progressistes au niveau des moeurs.).
Et là le capitalisme vert, comme le libéralisme historique avant qu'il ne soit réellement appliqué est de gauche !! (et finalement c'est EELV).
Le communisme ne reste à gauche qu'en tant qu'on admette que les tentatives communistes réelles étaient des ersatz non aboutis (ce qui est vrai d'un sens).
Hihi, j'aime bien repenser les découpages en prenant en compte le mouvement des idées.