Couramiaud Poitevin a écrit : ↑31 mars 2020, 13:36
Latornade a écrit : ↑31 mars 2020, 13:25
Donc on fait rien et on attend.
Merci pour tes solutions.
Et bien oui : quand tu ne peux pas enseigner, tu n'enseignes pas et tu ne fais pas semblant. En URSS, c'était pareil, je te signales. On disait : cette année il faut sortir 500.000 tonnes de minerais. Quand quelqu'un disait que c'était pas possible, on sous entendait que c'était un tire au flanc, et zou, au goulag !
Là c'est pareil ! C'est pas qu'on ne veut pas faire, merde, c'est qu'on ne peut pas ! Il faut des conditions pour enseigner, et déjà une présence physique de l'enseignant et de l'élève !
Les conditions ne sont pas réunies ! Mais il faut faire ? Alors on fait semblant ! Comme en URSS autrefois !
Oui, dans un cas comme ça, on ne fait rien et on attend. Si je te met dans un cimetière , je te demande de creuser une tombe mais je ne te donnes pas d'outil, tu fais quoi ?
Ce que tu fais, c'est que tu va réclamer des outils : mais si ces outils ne sont pas disponibles, tu fais quoi ? Tu fais rien et tu attends.
En URSS, ils auraient fait semblant de creuser. Le soir, ils auraient dit au responsable que le trou était fait. Et deux jours après, quand le cortège se serait pointé, il y aurait eu un problème.
La, c'est pareil. Sauf que le cortège ne se pointera pas. Dans l'enseignement, les résultats sont plus difficile à mesurer.
Ce qui va se passer, c'est qu'on va faire semblant jusqu'au bout. Pour le moment, on fait semblant d'enseigner, le ministre fait semblant de mesurer les résultats, en juin on va attribuer le bac sur dossier scolaire, et le ministre dira qu'on a bien bossé a distance (alors que c'est impossible), et tout le monde sera content.
La solution, c'était de dire : la scolarité est suspendue pendant le coronavirus. On va garder le contact enseignant-prof, avec des propositions d'activités simples et pas stressantes, il fallait dire aussi que les examens seront adaptés en conséquence, pour limiter le stress.
On aurait pu mobiliser une partie des enseignants pour d'autres tâches (éventuellement car tout ça ne s'improvise pas), ou mettre les enseignants en chômage technique (ça ne doit pas exister dans la fonction publique mais on doit pouvoir trouver quelques chose d'approchant) pour faire des économies.