Ça n'est pas de la leçon du gouvernement dont je voulais parler : ton premier discours, c'est le même (à la virgule près) que le décroissant que je suis entend depuis 15 ans. A l'époque y avait moins de scientifiques (et de gens tout court) qui se réclamaient de la décroissance, soit dit en passant.Junito a écrit : ↑20 févr. 2020, 18:16Ah mais je ne récite pas la leçon du gvt, loin de là !
J'en ai marre de tous ces donneurs de leçon qui refusent de débattre là où se joue la vraie démocratie, c'est à dire dans une campagne électorale. Au lieu de vilipender les gouvernants qui ne disposent que de très peu de marges de manoeuvre, qu'ils aillent monter des listes pour les municipales et convaincre les vulgus pecum de l'impérieuse nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Si il faut retenir une seule chose des 5 dernières années en politique, c'est qu'on ne gouverne pas contre les gens. Le brexit, Trump, les gilets jaunes sont là pour le montrer.
Quand à l'écologie politique, ca fait des années que je vote régulièrement EELV lorsque les listes sont menées par des gens réalistes qui comprennent que c'est en mettant à profit le pouvoir financier qu'on peut arriver à inverser le cours de choses et pas en faisant idiotement de l'anti-capitalisme un pré-requis au sauvetage de la planète. Il n'y a qu'à regarder le cours de l'action Tesla pour s'en convaincre.
Je ne pense pas que notre pays soit démocratique (le peuple n'a pas le pouvoir) et l'élection est un beau miroir aux alouettes (ce qu'ont bien compris les électeurs extrémistes et les abstentionnistes, ce qui commence à faire du monde). Nous sommes cependant en campagne électorale, et donc ces scientifiques appliquent à la lettre ce que tu dis : peser sur le débat politique dans le moment rituel.
Néanmoins, sauf preuve du contraire, il n'y a pas eu de débat démocratique pour nous demander si on était d'accord avec le tout plastique, le tout jetable, l'obsolescence programmée, l'aménagement du territoire en faveur des gros pôles urbains grâce à la sur-utilisation d'énergies polluantes. Ça a pourtant été fait, et sans trembler.
Alors pourquoi tout à coup, ce ne serait plus possible d'agir sur ces champs ?