Platoche pleure Maradona

26/11/2020
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Rival de Maradona lorsque Michel Platini jouait à la Juventus, l'ancien milieu stéphanois est revenu sur la disparition del Pibe de Oro sur la Pravda :

"C'est d'abord une très grande perte pour le football, et une tristesse. Mais après tout ce qui s'est passé ces dernières années, je m'y attendais. C'est difficile, parce qu'il y a la nostalgie qui arrive, la mélancolie. Quelques bons moments du passé reviennent, mais à travers un très mauvais moment."

L'ancien président de l'UEFA rappelle qu'il a rencontré Maradona en 1979 quelques jours après avoir signé à Saint-Etienne :

"C'était à Buenos Aires, en 1979, à River Plate, dans un match Argentine-Reste du monde. Enzo Bearzot (ancien sélectionneur italien) m'avait demandé de venir jouer, parce qu'il voulait qu'il y ait un Français dans l'équipe. J'étais en Martinique avec mon épouse, cela faisait deux mois que je n'avais pas touché le ballon, j'étais tout bronzé, et on avait gagné 2-1 contre l'Argentine. Il y avait eu un trophée, et donc un tour d'honneur, mais comme on avait battu les Argentins, le stade était vide, tout le monde était parti !"

Platini a donné son sentiment sur le joueur Maradona :

"Il y a tellement de choses à dire... Mais j'ai repensé à quelque chose, depuis que j'ai appris la nouvelle : j'aurais bien aimé être en forme, n'avoir pas joué blessé à la Coupe du monde 1986, et qu'on règle tout ça en finale, à Mexico. (Sourires.) Cela aurait pu faire, un peu, Cruyff contre Beckenbauer en 1974. C'est dommage. J'étais champion d'Italie, cette saison-là, et j'ai joué tous les matches blessé. Diego, lui, était parti se préparer très tôt. [...] Je pense qu'il a souffert, que c'était un gamin mal entouré, écorché. Je ne lui en veux pas de ses fautes, mais j'en veux à son entourage. Tous les gens qui étaient autour de lui en ont bien profité, et ne l'ont pas aidé à s'en sortir. Mais il y a autre chose, aussi : il est le produit d'un pays, l'Argentine, et d'une ville, Naples, à qui il a donné de la fierté, et qui lui ont tout permis en retour. Il est aussi l'enfant d'une passion, d'une culture. Il était l'enfant d'un pays où le football est roi, et donc un enfant-roi. Je ne crois pas qu'il y aura trois jours de deuil national, en France, pour Zidane ou pour moi, quand on ne sera plus là..."

 

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