Décisif hier en Coupe de France lors de la séance de tirs au but qui a débouché sur la qualification d'Angers à Strasbourg, Paul Bernardoni évoque son dernier match sous le maillot vert dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"On sait que les pénaltys c’est toujours un petit peu… Je n’aime pas le mot « loterie » parce que pour moi ce n’est pas une loterie. Ce vendredi ça a tourné mais je pense aussi qu’on le mérite, il n’y a pas de chance et de hasard. Les séances de tirs au but, ce n'est pas du tout ma spécialité. Malheureusement avec Saint-Etienne on descend sur une séance de pénos, et c’est quelque chose qui m’a marqué, je vais être très honnête. C’est pour ça que je dis que ce n’est pas une loterie : on regarde, on travaille, mais on sent aussi les choses.

On l’a vu à la Coupe du monde, il y a aussi un peu d’intox. Chacun fait un peu à sa sauce. J’en regarde beaucoup, j’essaie d’analyser les courses d’élan. Ça a été un exercice en temps réel. Au début j’ai voulu taper la barre, mais on n’a pas le droit, l’arbitre est venu me voir. Donc je bougeais un peu et après moi je pars à fond. Je choisis un côté dans ma tête et j’essaie de partir au dernier moment. C’est ma stratégie, mais après je ne vais pas faire genre car je n’en sors pas non plus 100 000..."