On avait 15 ans d'avance

12/07/2022
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Dominique Bathenay s'est confié la semaine dernière à Jacques Vendroux sur Europe 1. Extraits.

"Le point de départ de cette aventure européenne, pour moi, c’est vraiment le match retour contre Hadjuk Split le 6 novembre 1974 parce que ça a fédéré quelque chose. On avait perdu 4-1 à, l’aller, personne ne croyait plus en nous, sauf nous. Je parle peu mais dans ces matches-là ce n’est pas les paroles qui comptent, c’est les regards, c’est le contact. Eh étant dans les vestiaires, on se prépare pour rentrer sur le terrain et là on se touche, on se regarde, on se donne une force collective pour aller de l’avant. Ce match-là reste l’un de mes meilleurs souvenirs.

On sait qu’on a une importance dans la ville parce que l’ASSE, c’est quelque chose d’important. On sait qu’on a un rôle social dans cette ville dans des moments un peu difficiles. Il y a Manufrance qui ne va pas très bien, il y a plein de choses qui sont compliquées pour tous les Stéphanois. Nous on leur apporte cet espoir de dire : « Rien n’est impossible. » Tout le monde est conscient qu’on tire dans le même sens. Tout le monde a envie d’aller de l’avant, de faire le mieux possible.

Il y a beaucoup de rapports avec les joueurs car on a tous une histoire commune dans la vie. On s’est marié, on connaît les mêmes gens. On a une histoire commune hors football qui fait que sur le terrain, on est solidaire, tolérant. On a envie d’aider son partenaire. Même quand nous on n’est pas bien il y a toujours quelqu’un qui est là pour nous aider.

Robert Herbin, il me fait confiance. Il ne me dit pas grand-chose mais il me fait confiance. Il sait qu’il peut compter sur moi. Lui, il a compris qu’il fallait faire autre chose au niveau des entraînements. On doit avoir une préparation athlétique différente. Nous, on ne fait pas de footing, on fait des séances assez complètes physiquement, on a des journées bien remplies. Robert Herbin a décidé de faire quelque chose qui ressemble à des athlètes de haut niveau. Guy Drut une fois était venu s’entraîner avec nous, et il nous dit : « vous êtes quand même des fous ! »

Roger Rocher, président de l’ASSE depuis 1962-1963, décide de mettre l’accent sur la récupération. On part en avion le matin, on rentre le soir. On dort chez nous, le lendemain on est à l’entraînement. On est en récupération, on limite les trajets, on se donne les moyens. On est un grand vestiaire, très bien organisé. On a un sauna, deux piscines, un jacuzzi, un docteur à temps complet, deux kinés. On a quelqu’un qui s’occupe de nos équipements.

On est un grand club européen, on a 15 ans d’avance sur les autres. Tout a été mis en œuvre pour se donner les moyens d’essayer de réussir quelque chose de grand en Europe parce que c’est l’Europe qui intéresse Roger Rocher pour aller le plus loin possible et pour marquer les esprits. Tout ça fait qu’on est dans un club structuré, organisé. On n’a plus qu’à penser à la performance."

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