Chedli toujours vert (2)

30/07/2020
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Onze Mondial a publié aujourd'hui une interview de l'ancen milieu offensif stéphanois Adel Chedli. Extraits.

"J'ai commencé ma carrière à l’AS Saint-Etienne, mon club formateur. C’était une période très difficile pour nous. D’ailleurs on est presque tous partis en 1997. Parce que certaines personnes qui étaient arrivées au club ne voulaient pas des jeunes donc on était un petit peu forcés à partir. Heureusement, étant arrivé en 1994, j’ai eu la chance de côtoyer des grands joueurs, des grands entraîneurs, ça m’a forgé quand même, être dans la difficulté dès le départ m’a servi. Dans ma tête, je voulais finir ma carrière à Saint-Etienne.

Je n’avais que Sainté dans ma tête comme les Marseillais n’ont que l’OM dans leur tête ou les Lensois n’ont que Lens dans leur tête. Lens et Saint-Etienne sont deux clubs qui se ressemblent un petit peu. Les stades sont quasiment identiques. Les ambiances sont exceptionnelles, les valeurs sont les mêmes. On a ces valeurs. Moi j’avais vraiment celles stéphanoises. Je ne jouais pas pour l’argent. Mais voilà des personnes sont arrivées, ont fait le ménage, sans même savoir qui on était, ce qu’on avait fait alors qu’on avait l’amour du maillot. C’est ce qui m’a un petit peu chagriné. Mais derrière ça m’a boosté et j’ai prouvé à ces gens-là qu’ils se sont trompés sur nous.

Saint-Etienne est le club qui m’a donné ma chance étant très jeune. Dès l’âge de quinze ans et demi, je m’entraînais déjà avec les pros alors que trois mois avant je m’entraînais dans la terre dans la banlieue. Donc je ne peux pas oublier Saint-Etienne. J’ai des contacts avec le président. Après oui, je suis un peu déçu de Sainté mais j’en reste le premier supporter. Certaines personnes n’ont pas tenu leur parole vis-à-vis de moi. Néanmoins, j’en reste le premier fan. Dès que je vais au centre, on m’ouvre les portes. J’y amène mon fils, on me respecte. Mais certaines personnes au club n’ont pas été correctes avec moi donc ça m’a fait mal.

Je n'ai pas de rancoeur envers le club, mais envers une personne au club qui n’a pas tenu ses paroles, ses promesses [ndp2 : dans une interview accordée au Progrès en novembre 2018, Chedli avait évoqué une promesse faite par Roro en 2015]. Mais voilà, ça te fait avancer. Ce qui ne tue pas te rend plus fort. Mon objectif c’est de revenir à Saint-Etienne un jour. Parce que moi je le dis je veux rendre ce qu’on m’a donné. J’ai mon neveu qui joue là-bas. C’est un grand espoir du club. Et ce n’est pas parce qu’il y a eu cette personne qui n’a pas tenu ses promesses que je vais enlever mon neveu de là-bas. C’est un grand club avec un bon centre de formation et je suis toujours un supporter de Sainté, c’est indéniable. J'ai mes diplômes d'entraîneur. J’étais même prêt à entraîner au centre de formation les équipes de jeunes de Saint-Etienne gratuitement parce que je sais que le club traverse une période financière compliquée."

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