Et Curko passa le fambeau à El Gato

12/06/2024
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Dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, Ivan Curkovic revient sur la finale de Coupe d’Europe des clubs champions et sur la fin de sa carrière, 4 ans et 3 mois plus tard.

"Quand on s’est qualifié pour la finale, c’est un peu comme si on avait déjà gagné. Il y a un cap à passer entre être en finale pour la première fois et être un club qui la gagne : ça s’appelle l’apprentissage. On a sans doute baigné dans une sorte d’euphorie, tout le monde, les dirigeants, le public et nous les joueurs on s’est peut-être laissé porter par cette vague euphorique. Ce qui fait qu’on était mal préparés psychologiquement à ce niveau-là. Et puis on avait des blessés, Rocheteau et Synaeghel, ce qui a désorganisé un peu notre plan de jeu, nous qui étions habitués à jouer avec les mêmes joueurs et avoir donc les mêmes repères. Le défilé sur les Champs-Elysées, je l’ai vécu comme un hommage, un grand merci de la France pour notre équipe. On s’en est rendu compte : gagner un titre de champion, c’est toucher sa ville, mais la Coupe d’Europe, c’est tout le pays qui est impliqué. Ça reste évidemment un bon souvenir même si psychologiquement on était lessivés par le match, le défilé et le retour à Geoffroy-Guichard où les supporters là encore nous attendaient là aussi pour nous féliciter malgré la défaite.

La fin de ma carrière de joueur ? Déjà, j’avais 37 ans, ce qui n’était pas rien dans le football à l’époque, mais surtout depuis quelques temps je sentais une ambiance de plus en plus négative, des critiques, dans le public notamment, sur mes performances. Il y avait aussi un décalage avec les jeunes qui arrivaient, le message ne passait plus entre eux et moi, je ne me sentais plus respecté. J’ai décidé d’arrêter après une défaite à Bastia en août 1980 à la 3e journée. Je suis allé voir Robert Herbin et je lui ai parlé. Il est resté bouche bée. Même plus tard le président Rocher a essayé de me convaincre. Il pensait que je voulais une augmentation mais ce n’était pas le cas. J’ai décidé d’arrêter après ce match à Furiani pour mettre Jean Castaneda dans les meilleures conditions. Je me disais qu’il était mieux pour lui de faire son premier match à Geoffroy-Guichard, avec le soutien du public stéphanois."

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