Il a joué avec Karamoko, il a rejoint Carabobo

14/01/2023
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Ancien finaliste malheureux de la Coupe Gambardella 2012 aux côtés de Ben Kantie Karamoko (qui a signé en début de semaine au Spartak Varna, lanterne rouge de L1 bulgare), l'ex-gardien stéphanois Jérémy Vachoux a eu le droit aujourd'hui a un papier de l'AFP. Extraits.

"Sur son avant-bras droit est dessiné un sablier. Le gardien français Jérémy Vachoux, nouvelle recrue du club vénézuélien Carabobo FC, se l'est fait tatouer pour se rappeler qu'il faut "profiter au maximum de chaque moment".

Sans club dans l'Hexagone, il a fait le grand bond pour devenir le premier Français à signer -pour deux ans- au Venezuela, pays à la mauvaise réputation en raison de la forte criminalité et au football méconnu: il est le seul pays sud-américain à n'avoir jamais participé au Mondial et ses clubs n'ont jamais gagné la Copa Libertabores.

"Je ne suis pas quelqu'un qui a peur du nouveau, c'est une bonne chose de découvrir de nouvelles cultures, plutôt que de rester enfermer dans notre petit cocon", dit-il à l'AFP, en sueur après une de ses premières séances d'entraînement au niveau de l'équateur. Pour échapper à la chaleur, elles commencent à 07H30 pour s'interrompre trois heures plus tard.

Formé à Saint-Étienne, passé par Lens et Orléans, Vachoux, 85 matches de L2 au compteur, ne jouait plus depuis la résiliation de son contrat à Dunkerque, relégué en National à la fin de la saison dernière. 

Comment un gardien de 28 ans, rompu aux joutes de Ligue 2, se retrouve-t-il dans un club vénézuélien ? Les aléas de la mondialisation du football : "un agent allemand (...) était en contact avec le directeur sportif du club (de Carabobo) qui cherchait un gardien" après le départ du portier panaméen Orlando Mosquera, explique-t-il.

"Quand on regarde sur internet ce qui se passe au Venezuela, ça fait peur. Avec ma famille, on a beaucoup parlé, on a beaucoup réfléchi", explique-t-il. Sa femme et son fils de cinq mois devraient le rejoindre dans les prochaines semaines.

"Il ne faut pas se cacher. C'est très différent de la France ou de l'Europe. C'est beaucoup plus pauvre, il y a beaucoup d'inégalités. Mais, Valencia (une des villes les plus riches du pays, située au centre-Nord), c'est très joli, il y a de beaux quartiers. Je me sens bien. Pour l'instant, tout va bien. Le club fait en sorte que je me sente le mieux possible", dit-il, assumant le "risque" de disparaître des radars des recruteurs.

"C'est un risque. Mais je vais aussi jouer la Copa Libertadores. C'est une visibilité et ça peut ouvrir d'autres portes. Là, on va jouer au Brésil contre une grosse équipe" au stade du Mineirao (60.000 places) contre l'Atletico Mineiro de Hulk, vainqueur de la Libertadores en 2013 avec Ronaldinho."

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