C'est top de jouer le maintien !

17/05/2022
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Sur Moselle TV, le capitaine messin Vincent Pajot a évoqué hier la lutte pour le maintien.

"Honnêtement, on a toujours cru à cette place de barragiste, on n’a pas lâché. On a toujours essayé de donner une bonne image du club même si ça a été parfois difficile. Après Bordeaux, on avait vraiment la tête dans les chaussettes. Mais on y est, c’est grâce à note état d’esprit qu’on en est là aujourd’hui. On a repris sept points sur les Verts lors des trois derniers et on les devance actuellement au goal-average.

Bien sûr, j’ai passé trois belles saisons à l’ASSE. Après, on tourne vite la page aussi. Je suis un joueur messin. Même si j’ai passé de belles années à Sainté et que je connais pas mal de monde, ça reste notre cas personnel. On est à fond derrière Metz, quelle que soit l’équipe qui descend, ce n’est pas vraiment mon souci. J’avais marqué un joli but avec les Verts contre Nantes à Geoffroy-Guichard. Je m’en souviens comme si c’était hier, c’était super. La seule frustration, c’est qu’il n’y avait pas le kop derrière le but donc je suis allé fêter le but avec le coin de corner (rires).

L’ambiance était exceptionnelle ce week-end lors de notre victoire contre Angers. On avait déjà eu un avant-goût une semaine plus tôt quand on a battu Lyon. Le coach nous avait beaucoup parlé, il nous avait dit qu’il fallait essayer de retourner le public, d’emmener les supporters avec nous.  Le public a répondu présent. Quand j’ai entendu une grosse clameur vers la 65e, bien sûr j’ai compris que Reims avait repris l’avantage à Saint-Etienne.

Moi je scrollais à fond avec mon téléphone pendant le match. Je pense qu’on était beaucoup car ça captait mal, on regardait tous l’évolution du score à Sainté. C’était une réaction assez marrante, je crois que les joueurs n’ont pas tous compris sur le moment que Reims gagnait à Saint-Etienne. Je ne pense pas que le staff ait tenu informés les joueurs pendant le match car il faut déjà se concentrer sur nous, sur notre résultat. Ensuite, il arrive ce qu’il arrive…

Après notre défaite à Geoffroy-Guichard en février, on sentait qu’il y avait une vraie force à l’ASSE. C’est comme s’il y avait eu un changement de mentalité avec l’arrivée du coach. Au final je ne sais pas pourquoi ils en sont là aujourd’hui, ça reste l’énigme du football. C’est comme Bordeaux qui est aussi programmé pour jouer un classement différent et qui se retrouve dernier aujourd’hui. C’est difficile à expliquer.

Il faut aborder ce match au Parc comme les derniers matches qu’on a abordés. Avec sérieux, avec décontraction aussi car il ne faut pas être pris par l’enjeu. On sait qu’on va au Parc, qu’on joue le PSG. Quelle que soit leur situation, ça reste de très grands joueurs. On sait que Mbappé est talonné par Ben Yedder donc il aura aussi des choses à aller chercher. À nous de faire le match qu’il faut. J’ai déjà gagné au Parc avec Rennes. Je ne suis pas craintif.

Dans l’état d’esprit, on sent qu’on est plus libéré. Ça passe aussi par le fait qu’on ait gagné, c’est un engrenage. Depuis quelques semaines ont fait un peu moins de vidéo, un peu plus de jeu. On est un peu plus positif dans tout ce que l’on entreprend. Au final ça se ressent le week-end. C’est la trame à suivre pour cette dernière semaine. Le coach a un peu lâché la bride mais il n’en demeure pas moins exigeant.

C’est la première fois que je joue quelque chose lors de la dernière journée. Avec Angers on était dans le ventre mou et j’ai eu la chance d’être européen avant la dernière journée, que ce soit avec Rennes ou avec Sainté. Il y a des équipes qui ne sont pas programmées à jouer le maintien et qui s’y retrouvent, psychologiquement c’est plus compliqué. C’est moins dramatique de rater l’Europe que de descendre. À Metz j’ai appris à jouer le maintien, il faut savoir basculer en mode état d’esprit guerrier. Ce n’est pas simple de jouer le maintien quand on a joué l’Europe mais humainement c’est top. Quoi s’il arrive on s’en sortira grandi.

La Ligue 2 ne me fait pas peur, ça fait partie de la carrière d’un footballeur et d’un club. Mais sincèrement, je pense qu’on a beaucoup de fierté, on est des professionnels. Je pense que j’aurais du mal à le vivre après coup, de me dire que j’ai fait partie de cet effectif qui est descendu en Ligue 2. Psychologie on a une fierté, on a tous envie de laisser le FC Metz en Ligue 1. La Ligue 2 je n’y pense pas, je suis focalisé sur le prochain match."

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