Nanard derrière Nasser (8)

30/03/2025
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Mécontent d’avoir été zappé dans le Complément d’Enquête sur Nasser Al-Khelaïfi, l’ancien Bernard Caïazzo s’est confié à Foot Mercato. Extraits.

"J’ai fait une interview, que je ne voulais pas faire au départ, en novembre. J’ai perdu du temps, car ils ont utilisé mon nom il y a deux semaines pour faire la promotion de l’émission. Moi, j’avais donné une interview franche sur ce que je pensais de Nasser et puis on m’annonce deux jours avant que mon passage ne sera pas gardé. Je ne connais pas les raisons. J’ai dit que c’était un manque de respect et que je trouvais ça incorrect. Je pense juste que c’était une émission à charge à fond. Moi, ce qui m’a choqué, c’est que 24h avant ce reportage, on m’a contacté pour me dire "désolé, on ne passera pas votre interview" alors qu’il m’a couru après pendant 10 jours en novembre. Il me disait que les présidents de club ne voulaient pas parler. Mais c’est normal, il y a une règle d’or, on ne se critique pas publiquement entre présidents de clubs sinon ce serait tous les matins. Donc j’ai dit d’accord pour parler.

Nasser, c’est moi qui le reçois pour la première fois à Paris. J’étais président du collège de Ligue 1. Je me suis disputé une fois avec lui, le jour de l’élection de Vincent Labrune. Car moi j’avais voté Labrune et Nasser ne voulait pas, il m’avait demandé de voter Denisot. On a eu un accrochage sévère. Mais ça arrive partout. J’en ai vu des accrochages moi. Une fois entre Jean-Claude Plessis et Jean-Michel Aulas. Ou entre Aulas et Diouf, j’ai même cru qu’ils allaient se mettre sur la gueule. J’ai été 14 ans au conseil d’administration de la Ligue, vice-président de la Ligue, j’ai le record absolu. J’ai dû rater une réunion en 14 ans. Et moi-même, j’ai eu des accrochages comme avec Thiriez, Aulas et même Olivier Sadran. Un jour, il m’a même dit "quand tu marches dans la rue, fais attention à qui est derrière toi", j’ai rigolé. Dans l’énervement, les gens peuvent dire des choses.

Je vais vous dire, jai participé à tous les appels d’offre depuis 2008, BeIN a sauvé la situation plusieurs fois. Nasser a sauvé la situation. Et après il y a un problème de rentabilité. Nasser ne peut pas faire ce qu’il veut, jouer sur l’argent du Qatar. Les gens pensent qu’il peut sortir 600 millions comme ça, pour rendre service. C’est impossible. Après, c’est vrai qu’il y a un énervement, mais ce n’est pas le caractère de Nasser. Tous les gens qui vont au Carré VIP te diront que c’est le plus délicieux des présidents. Celui qui reçoit le mieux de tous les clubs, c’est Nasser et tout le monde le dira. Mais il est comme tout le monde, il a ses défauts. Il a des certitudes, je lui ai dit. Quand tu as des convictions d’accord, mais les certitudes, c’est autre chose. Nasser son défaut, c’est que c’est un compétiteur, il veut absolument réussir. Il a une mission et veut réussir dans toutes ses ambitions, mais c’est normal, car l’Emir lui accorde une confiance énorme."

 

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