Toutes folles de l'Ange Vert !
26/12/2015
Dominique Rocheteau évoque ses conquêtes dans "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", livre de Bernard Lions paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie.
"J'avais fait construire un petit chalet avec le père Barou dans un coin paumé, en pleine cambrousse, du côté de Saint-Héand, en 1977. Je l'ai revendu à des amis quand je suis parti jouer à Paris, trois ans après. Il a ensuite été revendu plusieurs fois à ce que je sais. A mon retour au club, après la Coupe du Monde 2010, je suis retourné le voir. Je voulais montrer à Laurence, que je venais d'épouser, où j'avais habité. Quand nous sommes arrivés, il y avait des gens dehors. La propriétaire m'a vu et m'a reconnu. Elle m'a alors lancé : "Monsieur Rocheteau, ça fait des années qu'on vous attendait. Rentrez !" C'est comme si on m'attendait depuis trente ans…
Je suis rarement parti faire la fête avec les joueurs après les grands matches de Coupe d'Europe. Je suis passé à côté de mes grandes émotions étant jeune. On rejouait trois jours après. Je préférais me retirer chez moi, où il y avait un grand salon avec des enceintes énormes et de la musique tout le temps. Et des filles qui venaient et m'attendaient de temps en temps devant la porte. Il m'est arrivé d'en faire entrer quelques-unes… J'en ai plus ou moins profité. Pas assez en fait. J'étais dans mon monde. Je ne regardais pas la télévision. Je ne lisais pas trop les journaux et je répondais très peu à mon courrier. Je recevais de gros sacs pleins de lettres. Ma mère les lisait toutes et les a gardées.
Le lendemain de la finale de Glasgow, après avoir été reçus à l'Elysée par le président Valéry Giscard d'Estaing, on est venu remercier notre public à Geoffroy-Guichard. Il a fait la fête avec nous. En repartant en bagnole, c'était de la folie. Les gendarmes tentaient de nous frayer un passage au milieu de la foule quand une fille est parvenue à rentrer dans ma voiture en me criant : "Je pars avec vous !" Je l'ai regardée et je me suis dit: "Elle n'est pas si mal que ça finalement !" Je l'ai emmenée chez moi. Elle est restée le soir. On a passé la nuit ensemble. Le lendemain matin, elle était partie. Et je ne l'ai jamais revue. Je ne sais même plus comment elle s'appelait.
J'ai vécu des situations délicates à Saint-Etienne, quelques filles m'ont harcelé. Mais dans ma tête, c'était le foot à fond, à la campagne, où je ne pouvais pas faire ce que je voulais. J'ai d'ailleurs rencontré Bérangère, la mère de ma fille, à Lyon, où j'allais voir des concerts : Led Zeppelin et The Animals à La Bourse. Bérangère était de la Croix-Rousse. On a vécu un an ensemble dans mon chalet de Saint-Héand avant de partir à Paris. A Saint-Etienne, je ne sortais jamais. Ou très peu, pour aller voir Santana avec Osvaldo Piazza au Palais des Sports. A Paris, je me suis vraiment éclaté, j'ai rencontré des filles connues, puis Marie Lebée, une écrivain, juste avant de partir à Toulouse. Nous avons vécu dix-sept ans ensemble et c'est avec elle que j'ai eu mes trois garçons."

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