Achouri défie City

13/02/2024
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Formé à l'ASSE (de 2012 à 2015), passé par le Vitoria Guimaraes (de 2016 à 2020), Estoril (2020-2021), Trofense (2021-2022) et Viborg (2022-2023), l'attaquant international tunisien de Copenhague Elias Achouri (25 ans) est 4e au classement des dribbles réussis cette saison en Ligue des Campions derrière Kvaratskhelia (Naples), Mbappé (QSG) et Leao (Milan AC). Supporter des vilains selon la Pravda, l'ancien joueur de Philippe Guillemet, Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez s'est confié au quotidien sportif avant de recevoir ce soir en 8e de finale de C1 le tenant du titre Manchester City. Extraits.

"J'ai eu de la chance d'avoir un entourage qui m'a toujours soutenu, qui a cru en moi, parce que sans lui, j'aurais laissé tomber. Je n'y croyais plus. Je m'étais donné jusqu'à 25 ans pour ne pas avoir de regrets. Au fond de moi, je savais que j'avais du talent, des capacités, mais ça prenait un chemin tellement compliqué que je me disais que ce n'était pas possible de remonter la pente.

J'ai eu quelques petits soucis à l'ASSE. On va dire que ça ne s'est pas super bien passé pour moi, mais c'était plus l'extra sportif, ça n'avait pas grand-chose à voir avec le ballon. J'ai rarement eu un coach, si ce n'est aucun, qui m'a dit que je n'avais pas de qualités. Mais j'étais un peu ce garçon qui n'écoutait pas forcément. Toujours gentil et respectueux, mais je pense que j'avais un gros problème de gestion des émotions. 

J'avais besoin partir, à 17 ans, j'ai galéré pas mal d'années au Portugal. Tu te remets en question, surtout quand tu vois tes amis réussir et pas toi. Tu mûris, tu grandis. Ça faisait six années que je me battais pour qu'on me donne une chance. On ne me l'a pas donnée : à ce moment-là, il y a eu une vraie réflexion. J'ai pensé à arrêter. 

A l'été 2022, j'ai saisi une opportunité, un tournant. Au début, pour ne pas mentir, je n'étais pas très chaud à lidée de signer à Viborg au Danemark. Je ne connaissais pas, j'avais l'impression d'être en constante régression dans ma carrière. Mais je me suis dit qu'il fallait tenter, j'avais 23 ans. Je me suis dit : "On serre les dents, on tient encore deux ans, maximum, et si après, il faut prendre une décision radicale, on la prendra". Du coup, je suis parti, et je pense que je ne le regretterai jamais.

Dès que j'ai eu ma chance, je l'ai saisie. J'ai rejoint Copenhague l'été dernier. À partir de ce moment-là, c'est allé à 2000 à l'heure. L'équipe nationale, la Ligue des champions, la CAN... Je ne vais pas mentir, je pense que je ne réalise pas encore. C'est certainement ce qui fait ma force, mais ce qu'on peut aussi encore me reprocher. Il y a des codes que je n'ai pas forcément vu que j'ai explosé un peu tardivement. Parfois, je suis encore tellement pris par ces émotions que j'en oublie que je suis sur le terrain. Je me dis que c'est incroyable, magnifique."

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