Il n'y a rien au-dessus du stade

15/05/2021
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A la fin de son dernier clip "Merveille" issu de son album Beauseigne, Zed Yun Pavarotti foule la pelouse du stade Geoffroy-Guichard. Le jeune chanteur stéphanois a ainsi accompli un rêve, comme il l'explique dans un entretien accordé à Onze Mondial. Extraits.

"Pas mal d’amateurs de football m’ont sûrement découvert avec mon dernier clip dans Geoffroy-Guichard. Ça fait super longtemps que j’y pense, que j’ai envie de faire ça ! Avec mon binôme de réalisation, Charles Leroy, on attendait le bon titre, le bon timing pour le faire. Conclure la série de clips et de singles avec ça, c’est la meilleure chose à faire.

On est parti sur cette idée de se faire un énorme « top shot » au drone, d’hyper près, pour avoir la vue du stade. On a écrit la suite autour. Le but, c’était décrire l’ambiance de Sainté. Le stade, c’est le meilleur moyen de montrer que tout le chemin n’a pas servi à rien. C’est un peu le Graal. À Sainté, il n’y a rien au-dessus du stade, en termes d’histoire, de grandeur. La ville s’est beaucoup reposée sur le stade pour continuer à exister.

Le stade de foot, c’est important dans l’histoire de la musique. Quand tu remplis un stade, c’est l’étape finale. Un stade, c’est pensé pour réunir tout le monde, au même endroit, et fédérer autour d’une seule idée, une seule passion. Tout le monde s’enflamme. C’est une des structures architecturales des plus anciennes. Depuis le combat des gladiateurs, ça existe.

C’est un point de réunion. C’est un des rares moments où tout le monde est ensemble. Je trouve très émouvant à chaque fin de match, quand tout le monde rentre chez soi. On était tous ensemble, et chacun reprend le cours de sa vie. C’est très inspirant. Quand tu as une action, une passe en profondeur … tu as des dizaines de milliers de personnes qui ont le souffle coupé. C’est fort.

 Plus jeune, j’allais-tu régulièrement au stade. Avec les potes pour les derbys, les gros matchs … c’est le meilleur endroit pour tous se réunir, l'un des seuls d'ailleurs. C’est l’un des rares endroits où tu veux venir avec de grosses équipes. C’est émouvant d’être à côté de mecs de 60 ans qui sont aussi fous que toi, avec un gamin de 10 ans à tes pieds.

Tu n’as pas besoin de suivre le foot pour être fan de l’ASSE. Je me souviens, en primaire, tout le monde était unanime. Je ne suivais pas trop le foot étant gamin, mais quand j’arrivais à l’école, je connaissais le nom de tous les joueurs. J’étais hyper renseigné sur ce qui se passait à l’ASSE, mais pas sur le foot de manière générale. Tu grandis dans cette optique-là. Tout le monde en parle. Quand tu te poses dans n’importe quel bar, tu as trois chances sur quatre de tomber sur un mec qui te parle du club."

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