Dans Le Dauphiné Libéré, Vincent Pajot a expliqué pourquoi il s'était engagé avec le FC Annecy, promu en L2 grâce aux 11 pions claqués la saison dernière par l'ancien réserviste de l'ASSE Romain Spano (beau-frère de Loïc Perrin).

"J'ai démarré en pro à Boulogne avec Laurent Guyot, c'est vrai que c’était un atout pour que je vienne à Annecy. Forcément, j’étais sollicité, y compris en Ligue 1 donc j’ai fait des choix. C’est un projet coup de cœur où j’ai envie de m’investir, où j’ai trouvé une motivation. J’ai envie d’aider le club à se développer. Je trouve que c’est un beau challenge pour moi. Il y avait différentes opportunités, notamment des moins risquées au niveau du projet et plus intéressantes financièrement, mais ce n’était pas mon état d’esprit du moment.

Je suis un travailleur de l’ombre, j’ai le goût de l’effort et ça ne me dérange pas de courir pour les autres. Comme je disais, j’avais besoin d’un peu plus d’humain et je pense que je suis tombé dans un projet qui répond totalement à cette volonté. C’est ce qui me correspond. Le 3-5-2 d’Annecy mis en place lors des derniers matchs amicaux me convient. L'année dernière à Metz, on a quasiment joué toute la saison dans ce schéma. Depuis le temps que je joue au foot, les schémas je les ai presque tous assimilés.

Je pense que le coach a dû le remarquer, j’ai beaucoup mûri depuis le moment où j’ai commencé et aujourd’hui. J’ai vécu beaucoup d’expériences différentes. J’ai joué l’Europe, le haut du tableau et le maintien l’année dernière. Ça m’a aguerri. L’an dernier, c’était la première fois que je jouais un maintien, j’en suis sorti grandi même si on n’a pas atteint notre objectif. C’est pour cela que je n’ai pas peur d’aller dans un club susceptible de jouer le maintien en Ligue 2. Je sais à quoi m’attendre et ce qu’il faut faire et ne pas faire."