Terrenoire, frère verts (2)

18/10/2020
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Deux mois après So Foot, la Pravda met aujourd'hui à l'honneur les frangins Théo et Raphaël Herrerias du duo musical Terrenoire. Extraits.

"Ancienne ville devenue quartier de Saint-Etienne, Terrenoire a donné au football stéphanois et donc au sport mondial Gérard Farison arrière gauche de devoir, et seul grand Vert 100 % stéphanois de l'épopée des poteaux carrés. Ses plus prestigieux coéquipiers le surnommaient Tachan pour sa ressemblance certaine avec ce chanteur engagé  des années 70. Terrenoire se fait à nouveau remarquer grâce à un duo de jeunes frères frisés comme des anges verts, moins engagés et plus engageants qu'Henri Tachan : Théo et Raphaël Herrerias, 24 et 30 ans, ont repris le nom de leur ville mal aimée pour en faire un étendard flamboyant de la nouvelle chanson pop française. Pourtant dingues de sport et de l'ASSE, enfer vert et damnation, ils n'ont jamais entendu parler de Gérard Farison !

"On nous dit souvent :''les années 70, 80, c'était extraordinaire'', mais c'était il y a quarante ans ! Nous, on est les rejetons d'une époque révolue, on a besoin d'écrire notre propre histoire» assume Théo, le plus jeune des deux frères, tandis que son aîné Raphaël raconte une épopée verte loin de Glasgow ou d'Eindhoven : "Notre famille connaît très bien celle de Jean Dees, l'ancien entraîneur des gardiens de l'ASSE. Grâce à Jeannot, quand on était gamins, on avait accès aux salons de Geoffroy-Guichard, on mangeait plein de quiches lorraines et on faisait signer des autographes à Lucien Mettomo, Fabien Boudarène, Pape Sarr, David Hellebuyck... Mon plus grand souvenir au stade, c'est la remontée en L1 en 2004."

Depuis que le succès les oblige à habiter Paris, les deux de Terrenoire fréquentent forcément moins Geoffroy-Guichard. "C'est sûr que ça manque, surtout l'arrivée au stade, par les petites rues, et quand tu rentres dans le Kop sud, il y a cette odeur si particulière de hot-dogs, de bière... et de shit aussi !" rigole Raphaël. Dans ce Chaudron, les frères Herrerias rêvent de jouer un jour leurs propres morceaux. "On sait qu'on ne peut pas amener quarante mille personnes à Geoffroy-Guichard pour écouter notre musique, admet Théo, mais on peut ouvrir la tribune Henri-Point et s'en servir pour une session live bien filmée, avec les autres groupes stéphanois."

"Nous sommes tous liés à notre ville, fils ou petits-fils de l'immigration, ça se voit sur nos tronches, et ça s'entend dans notre musique, mais nous n'avons plus honte de ce que nous sommes, nous n'avons plus ce complexe d'infériorité typiquement stéphanois" revendique Raphaël, tandis que Théo vient compléter le propos : "On adore le foot, mais on voudrait que Saint-Étienne soit connu pour autre chose que les Verts ou le passé minier. Il y a toujours eu chez nous un très grand savoir-faire, hier avec les armes ou la passementerie, aujourd'hui avec le design et les industries de pointe. On revendique ce mélange de sophistication et de geste artisanal. En musique au moins, Saint-Étienne fait aujourd'hui plus parler que Lyon !"

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