
Larqué tacle Boudebouz, Diony et Beric
24/01/2021

Dans un long entretien publié aujourd'hui sur le site de l'hebdomadaire Le Point, Jean-Michel Larqué distribue quelques tacles. Extraits.
"Je pense que l'ASSE souffre d'une instabilité chronique. Je ne mettrai pas en avant les difficultés de management et de direction avec deux coprésidents. Cette organisation a fonctionné par moments, donc ça ne peut pas être un argument. Mais il se trouve que pendant une longue période, le club a sur-performé par rapport à son budget, lorsque Christophe Galtier était l'entraîneur. On trouvait ça presque normal qu'avec le dixième budget, on se place à la quatrième ou cinquième place. Alors que ça ne l'était évidemment pas.
Aujourd'hui, on est seizième avec toujours le dixième budget, ce qui n'est pas davantage normal. Mais ce sont les aléas du foot et de certaines périodes où l'on est témoin de recrutements hasardeux. Le recrutement, ce n'est pas une assurance tous risques. Il y en a qui s'avèrent très positifs et d'autres… très négatifs. Aujourd'hui, sur cinq ou six recrues, une ou deux seulement donnent satisfaction : le delta est là. Et il faut supporter tous ceux que vous avez fait venir : les Loïs Diony (parti à Angers depuis), Ryad Boudebouz et compagnie. Ils ne rendent pas les services qu'on est en droit d'attendre d'eux.
Robert Beric n'a pas été retenu ? Je l'ai vu Beric (rires). Vous savez, je me retrouve toujours dans une situation délicate quand je compare les joueurs dont vous me parlez avec ceux que j'ai connus et côtoyés. J'ai joué avec Salif Keita et Hervé Revelli, alors je veux bien que vous me parliez de Beric… On n'est pas dans la même dimension. Comme le disait Thierry Roland, entre Salif Keita et Beric, il y a la ligne droite de Longchamp.
Ce qui est désolant à mes yeux, c'est le temps que nous passons à parler de l'avant-match, de la communication, de la conférence de presse de Pierre, Paul ou Jacques. « Il a dit ça pour préparer la défaite, il a dit ça pour préparer la victoire… » Et puis après le match, on débriefe beaucoup… Si bien qu'on ne parle plus de football à la fin, de ce qui se passe sur le terrain. Qu'est-ce qu'on en a à cirer des conférences de presse avant ou après match ? On est dans le vernis, le superficiel. C'est le terrain qui compte !
Je me souviens d'une finale de Coupe de France en 1968 avec l'une de mes idoles, Rachid Mekhloufi, qui a marqué les deux buts, dont un sur penalty (qui a été à retirer et qu'il a marqué une seconde fois), et que je vois aujourd'hui Boudebouz tirer un penalty et le louper… Les coups de pied arrêtés, ça se travaille, les reprises de volée aussi. J'ai réussi une reprise de volée en finale de Coupe de France 1975. J'ai eu beaucoup de chance de la réussir ce jour-là, mais je m'en suis donné les moyens ! Comme par hasard, celui qui s'entraîne davantage a plus de chances de réussir…"

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