Monsoreau évoque sa période de lofteur

30/01/2024
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Actuel entraîneur de la réserve du FC Sochaux, l'ancien lofteur Sylvain Monsoreau, dont le licenciement abusif avait coûté 587 000 euros à l'ASSE, s'exprime dans la dernière édition de Nice-Matin. Extraits.

"La dépression, c’était assez tabou à mon époque. Il ne fallait surtout pas montrer ses problèmes, mais prouver qu’on était prêts à être performants. Il était très difficile de trouver des oreilles attentives. On savait qu’en dire trop pouvait être mal perçu. Beaucoup de joueurs ont intériorisé, quitte à ce que le mal-être dure plus longtemps. En 2012, à Saint-Etienne, vers la fin de ma carrière, la question d’un suivi psychologique commençait tout juste à être posée.

J’ai eu des soucis personnels quand j’étais à Saint-Etienne [il a perdu un être cher, ndp2] qui ont eu des conséquences sur mon quotidien de joueur. Je les ai traînés pendant un an et demi. J’ai eu des difficultés à faire mon métier normalement. J’étais quelqu’un d’autre. Deux ans après, alors que j’avais réussi à rejouer, j’ai été mis à l’écart, au loft. Je l’ai vécu comme une injustice. Je demandais juste à m’entraîner et à vivre de ma passion.

Les clubs poussent parfois les joueurs dans leur retranchement. C’est dommageable. La première des choses serait qu’ils respectent les contrats jusqu’au bout. Qu’il y ait une parité sur les chances de chaque joueur de pouvoir explorer son potentiel. Evidemment, il y a des choix à faire mais il faudrait davantage d’explications. Cela a pu faire le jeu de certains clubs qui ont pensé qu’en faisant craquer le joueur, ils pourraient s’en libérer plus facilement. C’est une mauvaise pédagogie.

On voit l’homme avant le joueur quand ça marche bien pour lui et quand le joueur va moins bien, on oublie souvent l’homme. Il y a évidemment des gens respectables dans les clubs mais aussi un facteur business qui entre en jeu. On reste dans un système où ne compte que l’immédiateté des résultats avec des entraîneurs qui sont très vite sur la sellette, et le profit rapide. Les clubs préparent avant tout les joueurs pour être performants. Mais il faut aussi s’assurer du bien-être de l’homme qui est derrière."

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