Entraîneur de l'équipe réserve de l'ASSE Razik Nedder parle dans Le Progrès de ses deux anciens défenseurs centraux devenus internationaux après avoir conquis l'Angleterre.

"Dans notre travail, il y a des joueurs avec lesquels il faut davantage bosser et d’autres qui sont des évidences. William Saliba était de cette deuxième catégorie. Il était précoce, très costaud pour son âge mais pas seulement. Il dégageait une maturité assez impressionnante. Il était capable de rattraper ses erreurs techniques par son physique. Il a fallu développer sa lecture du jeu, son anticipation, sa vigilance défensive. Aujourd’hui, il est capable de rester sur ses appuis et de défendre debout. Ce sont des choses qu’il a assimilées. 

Wesley, ce n’est pas un joueur fragile. Ce ne sont pas des blessures musculaires à répétition, ce sont des coups. Il a une force mentale et une capacité à revenir très fort. Wesley est un athlète de très haut niveau. Il a un côté animal, du jump, des jambes incroyables, il va vite, il est racé. Automatiquement, en développant son utilisation du ballon et en canalisant son énergie dans les duels, on savait qu’il passerait les paliers."