Payet s'éclate au Brésil
08/03/2024
Ayant ouvert le score et délivré deux passes décisives, Dimitri Payet (36 ans) a été le principal artisan de l'écrasant succès (4-0) du Vasco de Gama contre Portuguesa dimanche dernier lors du championnat carioca.
Dans la dernière édition de la Pravda, l'ancien numéro 7 nous partage son bonheur de jouer au Brésil. Extraits.
"Les supporters m'avaient tellement donné à mon arrivée que je voulais leur rendre un peu de cet amour. J'étais frustré de ne pas pouvoir le faire. Là, je peux enfin leur donner du bonheur à travers des victoires. Je sens la Payet-mania monter et c'est plaisant. La pression est forte, et c'est aussi pour ça que je suis venu ici. J'aime ça. Je vis pour ça. C'est une forme de pression de sentir cet amour et les attentes de milliers de supporters. Ils attendent que vous soyez décisif. C'est encore plus vrai quand vous portez le numéro 10, celui de Roberto Dinamite (légende du club décédé en 2023 et auteur de 708 buts entre 1971 et 1988). Sa famille a validé mon arrivée et il n'était pas question de les décevoir.
Cette chanson en mon honneur, on l'entend de plus en plus. C'est bon signe. C'est kiffant. Il n'y a rien de plus beau que d'écouter un virage chanter en ton honneur. Pour la confiance, le mental, c'est formidable. J'ai toujours choisi mes clubs en fonction de leurs stades. Il faut qu'ils soient pleins et qu'il y ait de l'ambiance. C'est primordial. Il me fallait cette passion. Si je n'avais pas eu ça, je me serais éteint à petit feu. J'aime quand les supporters sont exigeants. Cette relation que j'avais avec les supporters marseillais, je la retrouve à Vasco.
Je la joue comme Cantona. En relevant mon col, j'ai voulu lui rendre hommage. Il a ouvert la voie. C'est une légende incontestée à Manchester et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le King. En plus, il est marseillais. J'aime sa personnalité. Il dit ce qu'il pense, avec ses mots. C'est un homme engagé, un exemple. J'ai grandi avec cette devise : "À jamais les premiers !" Ça m'a motivé encore plus d'être le premier joueur français à signer au Brésil. Je l'ai pris comme un défi supplémentaire à relever.
Je suis heureux de mon choix, j'adore ce Championnat. Il est passionnant, avec des fans incroyables. Vivre cette folie sur cette terre de foot, c'est un kiff ! J'ai kiffé le Maracana, pour son histoire et ce qu'il dégage. J'aime bien Sao Januario aussi, c'est un vrai chaudron. Il me rappelle celui de West Ham, où personne ne venait gagner chez nous. Si nos fans sont comme ça alors qu'on lutte pour le maintien, je n'ose pas imaginer si on joue une finale de Coupe du Brésil. Ça doit être une dinguerie."

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