Dans la Pravda de ce mercredi, Jessy Moulin relève le gant.

"Les gants, c'est comme pour les pneus de moto, il faut faire attention quand ils sont neufs à cause de la paraffine. J'aime bien, la veille des matches, m'entraîner avec des gants très vieux, pour avoir le plaisir d'enfiler le lendemain des gants tout neufs. Je mets les gants à la machine à laver pour des raisons pratiques car quand on les lave à la main, le lendemain, ils sont encore mouillés et je n'aime pas cette sensation. J'adore les gants, quand je réceptionne les colis avec les nouveaux modèles, je suis heureux. Je les range et les stocke bien, dans leur petite pochette, pas en vrac dans le sac. Je les respecte !

Les gants, c'est assez personnel. Ma mère m'achetait souvent des gants dans les magasins à Montélimar. J'avais eu une paire neuve à l'occasion du tournoi où j'avais été repéré par Saint-Étienne, des blancs ! Je pense que ma mère les a gardés à la maison. J'apprécie aujourd'hui le confort d'une coupe droite, plate (coutures extérieures), qui n'épouse pas la forme de la main. C'est vraiment une question de sensation, de confort. À l'échauffement, je me suis retrouvé avec un gant usé et un gant neuf, comme si je roulais avec un pneu comptant 150 bornes et un autre avec 150 000 km. C'était horrible. On fait style de rien mais ce n'est pas professionnel. Cela forge, on ne le fait pas deux fois. "