L'apothéose du professeur Vaillant (2)

16/01/2025
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Excellents à l'image de leurs pistons formés à l'ASSE Gabay Allaigre et Mathis Mezaber, les épatants Espaviots ont fait trembler le QSG hier soir en Coupe de France. La Pravda a recueilli les propos de leur entraîneur Lionel Vaillant.

"C'est une énorme fierté, les joueurs ont repoussé leurs limites au maximum. On marque 2 buts au PSG, on a une balle de 3-2 avant eux... Il nous manque deux minutes pour rendre une copie parfaite. On a donné une belle image d'Espaly et même un peu plus loin, une belle image du foot amateur. J'ai été touché par la déclaration de Luis Enrique, qui a dit qu'il avait été en difficulté, qu'il avait eu du mal à trouver la solution. De cette aventure en Coupe de France, je ne retiens que du bonheur. On voulait jouer, rester sur ce qu'on est capables de faire, et je pense qu'on a rivalisé. J'avais dit aux joueurs avant le match que, vu le contexte, quoi qu'il arrive, on serait liés à vie après ce match. Oui, on va être liés à vie."

Avant ce 16e de finale de Coupe de France, L'Eveil de la Haute-Loire a rappelé les vertes années de Lionel Vaillant, qui va maintenant devoir se battre comme Razik Nedder pour maintenir son équipe en N3 (les Espaviots sont actuellement relégables avec un point de moins que la réserve stéphanoise). Extraits.

"Le nom de Lionel Vaillant avait été soufflé par Romain Revelli et Alain Blachon, qu’il avait connus lorsqu’il passait ses diplômes d’entraîneur, en Haute-Loire. "Je pense qu’ils avaient décelé chezmoi quelques compétences. Ensuite, Alain Blachon est devenu directeur du centre de formation, il a fait entrer Romain Revelli pour prendre les U17 et il m’a proposé de développer les U13. Avec Blach’, encore aujourd’hui, nous sommes proches, il est d’ailleurs venu manger chez moi récemment."

Pour que l’ASSE, puisse passer son centre de formation en catégorie A, Lionel Vaillant s’est d’abord chargé de créer une section sportive, en qualité de professeur d’EPS, en 2005. Quatre ans plus tard, le technicien a ensuite été engagé à mi-temps par le club du Forez pour entraîner les U13. Ses deux premières saisons étaient couronnées par deux titres de champion de France, avec les jeunes Stéphanois, nés en 1997 et 1998. Le premier sacre, en 2010, avait permis à son équipe de participer à la Danone Cup, en Afrique du Sud, dans la foulée de la Coupe du monde, pour représenter la France. "On perd en demi-finale contre l’Uruguay aux tirs au but, oavait joué dans des stades avec 40 000 personnes. J’avais pu échanger avec Zinédine Zidane à cette occasion, c’est un super souvenir. 

Ces bons résultats ont permis à l’Yssingelais de grimper dans la hiérarchie et de succéder à Romain Revelli (promu adjoint de Christophe Galtier) comme entraîneur des U17 de l’ASSE, en duo avec Gilles Rodriguez. Il a occupé ce poste durant 5 ans, entre 2011 et 2016. En 2013, Lionel Vaillant permettait encore au club du Forez de décrocher un titre de champion de France. Dans son groupe se trouvaient de futurs professionnels tels que Dylan Chambost, Léo Petrot, Allan Saint-Maximin ou encore Jonathan Bamba. L’année suivante, son nouveau groupe échouait en demi-finale face au FC Lorient de Mathéo Guendouzi. L’Yssingelais parvenait tout de même à regoûter aux joies d’une finale, avec la génération 1999, celle de Gabay Allaigre, en 2016. Malheureusement, les Foréziens étaient battus (4-2) par le PSG de Timothy Weah à Saint-Flour.

"J’étais en fin de contrat après cette finale perdue et mon aventure stéphanoise s’est terminée à ce moment-là », se souvient, amer, Lionel Vaillant. Une décision qui restait incomprise par beaucoup d’observateurs au vu des résultats obtenus. "Je n’ai pas eu d’explication, je pense que je ne faisais pas partie du bon giron. Christophe Galtier, qui s’occupait des pros, avait fait le forcing pour que je puisse rester, mais cela n’avait pas suffi."

Malgré cette injustice, l'ancien formateur des Verts garde en mémoire de bons souvenirs. "J’arrive encore à avoir des contacts avec certains des joueurs de cette époque, apprécie-t-il. Un jour, j’ai ouvert ma boîte aux lettres et j’ai découvert que Dylan Chambost m’avait offert son premier maillot professionnel porté avec Troyes, accompagné d’un message où il me remerciait de toutes les années passées ensemble. Il y a aussi Léo Petrot qui est de Monistrol et que j’ai vu débarquer en U17… Gagner des titres, ça crée des liens."

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