Nice-Matin a publié aujourd'hui une interview de l'ancien latéral stéphanois Cédric Varrault (45 ans), qui fait désormais partie du staff pro des Aiglons, qualifiés pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions après avoir marqué 11 buts aux Verts la saison dernière en L1. Extraits.

"Ce poste d'adjoint me procure une immense fierté. Et une grosse reconnaissance envers ce club où j’ai été joueur au centre de formation, professionnel, puis capitaine. Dès que j'ai arrêté ma carrière, on m'a donné l'opportunité de revenir pour me former à la formation pendant 6 ans. Avoir l'opportunité d'intégrer le staff pro maintenant, c'est génial. Un peu comme j’ai construit ma carrière de joueur, c’est un parcours étape par étape qui m'a permis d'accumuler des connaissances et de l’expérience, d'arriver un peu plus solide dans le monde pro en tant que membre de staff.

L’opportunité était déjà géniale, mais en plus avec un coach comme Franck Haise reconnu de la L1, c’est le top du top. Je n’ai tout le temps entendu que du bien de ce coach, que ça soit humainement ou sportivement. J'arrive en tant que 3e adjoint pour faire le lien avec la formation. Faciliter l'intégration des jeunes qui montent dans le groupe pro, leur apporter des détails du haut niveau et être un relais pour eux en leur apportant les codes du monde pro.

J'étais beaucoup plus expansif, j'extériorisais beaucoup sur le terrain. Mais à la fin, je m'étais un peu calmé quand même... Je serai plus calme sur le banc. Même si comme tout le monde j'ai toujours du mal avec l'injustice... Un Niçois dans le staff, c'est bien pour l'identité. Celle de de l'OGC Nice, pour moi, ce sont des valeurs de combativité, d'engagement, de dépassement de soi et de détermination avant tout.

Les gens qui viennent au stade ont envie de voir des joueurs qui ne lâchent rien, qui donnent à chaque match le maximum. On a en prime la chance d'avoir de bons joueurs capables de répondre aux grosses attentes du public, de continuer à persévérer. Ce club attache beaucoup d'importance aux valeurs humaines. Je pense que de bonnes personnes sont en général de bons joueurs aussi.

Je serai désormais à l’Allianz.  J’y suis venu jouer deux fois avec Dijon. Il y a une super ambiance, le stade est beau. Mais le Ray... c’était la Bombonera niçoise ! (rires) Revoir des images d'avant, l'ambiance qu'il y avait, c’est génial parce qu’on ne se rendait pas compte tant qu'on était joueur. On savait que c'était un stade atypique, qu’il était craint par les adversaires et qu’on prenait du plaisir à y jouer. Mais les images sont impressionnantes aujourd’hui.

On parlait fort, on essayait d'extérioriser un peu, d’intimider, mais ce n'était jamais violent. Perso, au Ray j’ai davantage été marqué par un fidèle supporter des latérales... Il courait à côté de moi pendant toute la mi-temps disputée de son côté et me disait quoi faire. J’étais obligé de l’entendre vu la proximité et parfois il me rendait dingue ! (rires)"