Rocheteau ? Evidemment, les Verts !

26/01/2024
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Dominique Rocheteau, qui participera ce week-end au Festival de la Biographie à Nîmes, dédicacera à cette occasion son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi. L'Ange Vert, qui aura certainement l'occasion de reparler des poteaux carrés devant la Maison Carrée, s'est confié ce vendredi au Réveil du Midi. Extraits.

"J’ai toujours dit les choses quand j’avais envie de les dire. En 1978, lors de la Coupe du monde en Argentine, j’avais dénoncé la dictature de ce pays. Politiquement, je me suis toujours engagé. Après ma carrière, j’admets que je n’avais plus trop envie de parler. Là, j’avais envie de me dévoiler et le livre est finalement un mode de communication qui m’allait bien. C’est aussi le livre d’un citoyen engagé dont le coeur bat à gauche ? Oui, depuis toujours. Mais gauche, droite ne sont que des mots. Disons que je me sens plutôt humaniste.

Je me déplace beaucoup pour dédicacer mon livre. L'accueil que l'on me réserve est très bon partout où je vais. Je suis même un peu surpris. Il y a beaucoup de monde, même des jeunes. La période de ma vie dont on me parle le plus quand on vient à ma rencontre ? Les Verts, évidemment. J’ai pourtant marqué plus de buts quand je jouais à Paris. Mais pour les gens, l’image, c’est celle des Verts, celle de l’Ange vert. Cette époque-là a marqué des générations. Saint-Etienne était un club populaire auquel on s’identifiait. Et puis la passion pour ce club se transmet de génération en génération.

Les souvenirs de mes matchs à Nîmes ? Je me souviens forcément des matchs à Jean-Bouin. C’était un stade mythique. Les supporters étaient très proches. Les vestiaires donnaient dans une petite cour et puis on rentrait dans l’arène. Pour l’un de mes premiers matchs, je devais avoir 18 ans. Mon adversaire direct était André Kabyle. Je m’en souviens encore.. Et puis il y a ce match de 1976 à Geoffroy-Guichard avant la finale de la Coupe d’Europe dont on nous parle souvent. Mais j’étais déjà blessé et on ne va pas reparler de ça. Je suis aussi venu aux Costières, mais en tant que dirigeant et pour un match avec le Variété. 

La ville de Nîmes est magnifique. Quand on est joueur, on vient, on joue et on repart. Après ma carrière, je suis venu à Nîmes plusieurs fois. Vraiment une belle ville que j’espère visiter un peu. Je ne suis qu’un sportif qui a écrit un livre. Et je ne me compare pas aux écrivains. C’est flatteur d’être en leur compagnie. Mais c’est surtout l’occasion d’aller à la rencontre des gens, de faire des dédicaces, certes, mais de prendre le temps de discuter. C’est très important parce que les visiteurs viennent pour ça."

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