Nanard désespère Martel

22/05/2020
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Dans la dernière édition du Parisien, l'ancien patron lensois Gervais Martel déplore la duplicité et le manque de charisme des présidents de club et se dit "sidéré" par le spectacle qu'ils offrent depuis deux mois.

"Avec le coronavirus, nous sommes obligés de nous adapter et nous adapter, c'est faire preuve de générosité. Quand on est dans une situation qu'on n'a pas choisie, il faut aider les gens. Même la L1 à 22, je n'aurais pas été choqué. Aujourd'hui, il n'y a plus de générosité spontanée, tout le monde défend sa paroisse. Pour que le football national puisse vivre, il faut trouver des consensus. Il n'y a pas 5 ou 6 clubs, qui tirent le football vers le haut et attirent des droits télé, et les autres. Il faut qu'ils fassent preuve d'un minimum de bon sens pour respecter tous les autres. Il y a actuellement quinze clubs de L1 qui sont des L2 en puissance.

Personne ne parvient à être rassembleur ni à être écouté. Cela me désespère. Il y a deux syndicats en France, un pour la Ligue 1 [présidé par Bernard Caïazzo, ndp2] et un pour la Ligue 2, quel scandale ! Cela donne des strapontins aux uns et aux autres, ça leur fait plaisir en leur donnant des niveaux d'importance que l'on observe uniquement dans le football français. Il faut retrouver du calme, de la sérénité de la confiance et ne plus tenir des doubles discours. Le football français est un tout. On croyait que Lens ne descendrait jamais et c'est arrivé. Je suis bien placé pour le savoir. Cette saison, si le championnat continue, peut-être que Saint-Etienne descend. La solidarité de façade devient insupportable.

Aulas a un mérite : ce n'est pas Zorro, il fonctionne sans masque. Mais même sous la torture, il pourrait nier l'évidence. Il ne lâche rien mais il se trompe. Il faudrait trouver une personne charismatique qui aligne tous les violons depuis le poste de chef d'orchestre. Malheureusement, je ne vois pas cette personne. C'était un plaisir de parler avec Pape Diouf même si on n'était pas d'accord, avec Louis Nicollin, avec Robert Louis-Dreyfus, Jean-Louis Campora. Je retrouve ce bon sens chez ceux qui s'expriment très peu comme Laurent Nicollin ou Jean-Pierre Caillot. On les entend peu mais ils agissent et travaillent. Tous les présidents de clubs sont respectables mais à force, ils usent les Français."

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