Lubo regrette de n'avoir rien gagné avec Sainté

27/08/2023
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La Pravda de ce dimanche publie un entretien de Lubomir Moravcik. Extraits.

"Le meilleur joueur avec lequel j'ai joué ? Au regard de son palmarès et de son titre de champion du monde, c'est logique que ce soit Laurent Blanc. Joseph-Antoine Bell était aussi une sacrée personne. Quand je regarde des extraits de nos matches avec Saint-Étienne sur YouTube, je le revois réussir des arrêts extraordinaires.

Le joueur le plus sympa ? Sylvain Kastendeuch. On prenait le café ensemble avant l'entraînement et il me faisait lire des pages autres que celles de sport dans le journal pour m'aider à apprendre le français. J'ai beaucoup de respect pour lui car c'était un joueur à part. La classe.

Celui contre lequel je n'aimais pas jouer ? Cyril Rool. Plus gentil que lui dans la vie, y a pas. Mais sur le terrain, il ne levait jamais le pied. La première fois où je vais à Furiani avec les Verts, il entre en fin de match et il m'explose le mollet. La seconde, je regarde la feuille de match. S'il y figure, je ne joue pas. Il ne joue pas. J'ai réussi un bon match.

Le joueur que j'ai perdu de vue que j'aimerais revoir ? Jean-Claude Pagal. On est arrivé à Saint-Étienne en même temps, après la Coupe du monde 1990, où il a été quart-finaliste avec le Cameroun, comme moi, et on s'est retrouvés dans la même chambre, lors de notre premier déplacement. Je ne me souviens plus dans quelle langue on parlait, mais on a discuté. On s'entendait bien. Je l'ai recroisé peut-être une fois, en trente ans.

L'entraîneur qui m'a le plus marqué ? Frédéric Antonetti. Il avait des idées claires et avait très bien compris ce que je pouvais apporter au Sporting. Lorsqu'il m'a présenté aux autres joueurs, il leur a dit : "Lubo ne vient pas jouer tout seul mais pour apporter quelque chose en plus." Il m'a aussi fait comprendre que tu pouvais encore progresser à n'importe quel âge. À 31 ans, j'ai bossé fort pour devenir le meilleur possible. J'ai repris du plaisir à jouer au football grâce à Bastia, où les Corses ont été super avec moi.

Le plus gros regret de ma carrière ? N'avoir rien gagné avec Saint-Étienne, où mon fils Matus a grandi et ma fille Roberta est née, et d'en être parti, alors que je pensais y faire ma vie. Je suis d'ailleurs l'étranger à avoir joué le plus longtemps chez les Verts, après Ivan Curkovic. Tous les Stéphanois veulent oublier la demie de Coupe de France 1993, devant Nantes. Parce qu'après, ils ont tout cassé d'un coup. Virer Kastendeuch, notre capitaine et meilleur défenseur, était inacceptable, mentalement très dur à accepter et ce fut une immense erreur."

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