Fan de Khazri, Titi pense à Puel

13/11/2021
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Dans un entretien à paraître ce dimanche dans le JDD, Thierry Henry parle de l'entraîneur des Verts (son ancien coach monégasque) et de son meilleur buteur de cette saison.

"Entraîneur, il faut le temps. Quand Jürgen Klopp est arrivé à Liverpool, ça lui a pris huit mois pour que les joueurs comprennent, que les corps assimilent. Puis il a analysé qui pouvait supporter ça. Il a ramené des joueurs adaptés : Mané puis Salah. Il lui en manquait pour ressortir de derrière : Van Dijk puis Alisson. Quatre ans : champions. Et c'est Klopp! Installer une philosophie, c'est super long. La base, c'est la confiance. Ceux qui ont installé Pep à Barcelone sont ceux qui sont en place à City. Les anciens coaches qui ont pu bâtir à l'époque n'auraient pas pu le faire maintenant : il faut gagner tout de suite. Quand tu arrives dans un endroit où tu hérites de quelque chose, ça prend du temps.

Ces conditions, c'est ce que je recherche mais ça, c'est Alice au pays des merveilles ! À Montréal, c'était bien parti puis, boum, Covid. Tu ne pouvais pas t'entraîner, on ne jouait jamais à la maison, on était en quarantaine… Je me suis retrouvé dans une situation assez bizarre. Ça n'a rien retiré de mon envie de coacher mais… Ce que vit Claude Puel à Saint-Étienne, par exemple, les gens s'en foutent. La pression sur un coach est terrible. Du supporter, de la direction, des joueurs et de leur ego… Je ne cherche pas d'excuse - le mec qui se lève à 6 heures pour bosser, c'est la vraie pression -, c'est juste pour dire que je ne suis jamais entré dans le bureau d'un coach pour lui demander comment il allait. Joueur, je voulais savoir ce qu'il allait m'apporter et ce qu'il allait apporter à l'équipe, basta. C'est dur d'être coach, tu es bien seul.

En Ligue 1, y a-t‑il un joueur sous-exposé qui ma parle? Ce sont quand même des joueurs qu'on remarque. Avant, j'aimais bien Benjamin Nivet. Propre, clair. Mathieu Bodmer pareil ; Eden ­Hazard le considère comme un des meilleurs avec qui il a joué. Je peux aussi citer Éric Carrière, Johan Micoud, Ali Benarbia. Les penseurs. Aujourd'hui, dans un registre différent, j'apprécie Seko Fofana. J'ai toujours aimé ­Dimitri Payet. Les gens peuvent en penser ce qu'ils veulent mais il a un cerveau. Quand il est parti à West Ham, il a éclairé le championnat anglais. Et il est toujours là. Il y a aussi Wahbi Khazr. Regardez son tempo, ses déplacements, sa finition. Je m'en fous de ton nom ou si tu es brésilien : si je sens qu'il y a une réflexion dans ton jeu, ça me parle."

 

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