Ponsard, garçon Bouchet
23/05/2021
Adrien Ponsard, l'une des plus sympathiques surprises des inoubliables années Robert Nouzaret, est revenu longuement avant-hier pour TL7 sur sa belle histoire avec l'ASSE, qui a commencé au lac du Bouchet situé à une vingtaine de kilomètres du Puy-en-Velay. Extraits.
"La saison 1997-1998, j’avais marqué 30 buts en 30 matches de DH avec Le Puy. L’ASSE arrive en stage au Puy. Quand un club pro vient dans une petite ville comme Le Puy faire un stage de foot, c’est qu’il y a un problème au niveau finances peut-être [ndp2 : pas forcément Ponpon, l'ASSE même en meilleure santé financière qu'à l'époque est longtemps venue faire des stages estivaux au Chambon-sur-Lignon, où les Verts ont bénéficé d'un Bel Horizon et de bonnes installations] . Les Verts sortaient d’une saison galère, ils avaient failli descendre en National. Ils se sont sauvés de justesse. Le club avait été repris à l’époque par Alain Bompard, Gérard Soler et Robert Nouzaret.
Les Verts viennent au Puy, ils doivent monter au lac du Bouchet pour faire un test physique mais ils n’ont pas de car pour les emmener. Notre entraîneur Maurice Bouquet nous appelle, on est trois ou quatre joueurs : « les gars, prenez vos voitures, on va les emmener au lac. » Pas de problème, ils appellent nos employeurs qui nous libèrent. Dans ma voiture, je me retrouve avec Christophe Robert, Patrick Guillou et Nestor Subiat. Ça chambre ! Le pauvre Christophe… Moi je ne le connaissais pas, je ne me permettais pas de dire quelque chose mais Guillou lui en a mis une bonne couche, on a bien rigolé.
Devant le départ du lac du Bouchet, Rudi Garcia vient, il me donne un sport-testeur pour calculer les pulsations. Il me dit : « Tu vas faire le test avec nous ». Je me dis : « T’es pas dans la merde, courir c’est pas un truc que t’aimes. » En fin de compte je me suis surpris, on a fait trois tours du lac qui doit faire deux ou trois kilomètres, j’ai fini dans les premiers juste derrière Patrick Guillou et Patrick Ferhaoui, des mecs qui galopent. Par contre, pendant deux jours, je n’ai pas marché derrière, j‘avais des courbatures ! Rudi Garcia me dit : « Putain, physiquement… T’as fait quelque chose pendant les vacances, t’as couru ? » Je lui dit : « Non, pas spécialement ».
On allait reprendre l’entraînement une semaine après avec le Puy et juste avant Maurice Bouquet nous appelle. « On a un match de préparation samedi contre l’ASSE. » Je dis à Maurice : « Ça ne va pas être possible pour moi car je suis de mariage, je suis le témoin du marié. » Il me dit : « Ecoute, tu te démerdes, il faut que tu sois là. » Je me suis arrangé avec le marié, un collègue fan de foot qui est de Firminy. Il me dit : « Y’a pas de souci, tu fais la mairie, l’église, tu vas faire ton match et tu reviens après. »
Sur mon premier ballon, j’ouvre le score contre les Verts face à Jérôme Alonzo. On mène 1-0 à la mi-temps. En seconde période, Sainté égalise et prend l’avantage. Sur ma deuxième occasion franche, je marque face à Jérémie Janot. Dans ma tête je me dis : « putain, t’as mis des buts à Alonzo et à Janot, c’est une bonne journée aujourd’hui. » Le match se finit à 2-2, je ne bois même pas un coup avec les gars, je file à mon mariage.
Le week-end se passe et lundi j’ai un message sur mon répondeur. « Bonjour, c’est Robert Nouzaret, je vous attends demain à l’entraînement à 10h00 à Geoffroy-Guichard. » Là, je me dis : «Ils se foutent de moi, c’est une blague. » J’appelle Maurice Bouquet, je lui dis : « Maurice, c’est quoi cette blague ? » Il me dit : « Ce n’est pas une blague. Demain matin je passe te prendre à 8h00 chez toi et je t’emmène à l’entraînement des Verts. » Je lui demande pourquoi. Il me répond : « Apparemment, t’as tapé dans l’œil de Nouzaret, en plus t’as de la chance t’as Nestor Subiat qui s’est blessé. Il s’est claqué et en a au moins pour deux mois. » Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres, ça a été mon bonheur.
On arrive le mardi matin à l’entraînement avec mon sac du Puy. On monte directement dans le bureau voir le président et le doc Demonteil. Je n’ai jamais passé une visite médicale aussi rapide. C’était « penche toi, ta colonne est droite, c’est bon, tu peux aller t’entraîner. » Je fais mon entraînement, ça se passe bien. Le lendemain, je retrouve Maurice Bouquet et Thierry Roumazeilles, on boit un café ensemble. Quand je vois leur tête, je leur dis : « qu’est-ce qui se passe, il y a un souci ? » Ils me disent : « Tu ne peux pas signer à l’ASSE cette année car ils ne peuvent pas faire un autre contrat. Financièrement, par rapport à la DNCG, ça ne passe pas. » J’ai l’impression que tout s’écroule. J’étais heureux comme tout et du jour au lendemain tout bascule.
Maurice me dit : « on a un match amical contre Andrézieux, viens jouer avec nous, ça va te changer les idées. » Mais quand t’es au fond, t’es au fond. Je suis passé complètement à travers lors de ce match. Trois jours après, ça rechange. Maurice me dit : « écoute, on redescend à Geoffroy, ça a changé. Kader a réuni les joueurs, ils vont baisser les salaires. Ce n’est pas énorme mais ça leur permet de prendre un autre contrat. » Quand tu ne les connais pas, tu penses que les pros ont des testons énormes. Mais en fin de compte, non. Des mecs comme Kader Ferhaoui sont capables de parler aux autres joueurs et les mecs acceptent. C’est une mentalité à part à Saint-Etienne. Je ne sais pas si ça se serait fait dans d’autres clubs mais à cette époque, il y avait un tel groupe…. Ce groupe existe toujours d’ailleurs, on est resté en contact. Ils baissent tous leur salaire pour que je puisse signer mon contrat.
Je retourne dans le bureau, je suis content de re-signer un vrai contrat. Je vais à l’entraînement. Quand j’arrive dans le vestiaire, Robert Nouzaret dit : « il ne va pas venir tous les jours avec son sac, vous allez lui donner ses équipements maintenant ! » J’ai mes équipements, je remonte au Puy voir les collègues et je leur montre tout ce que j’ai. « Regardez tout ce qu’on a quand on est pro. » Tu prends la grosse tête. C’est malheureux à dire mais t’es obligé de la prendre. T’as plus le même rythme de vie. Tu te lèves pour aller travailler mais ton travail c’est ton plaisir, jouer au foot. Tu fais la sieste l’après-midi, tu retournes à l’entraînement. Tu touches un salaire plus qu’honorable. Ça te change la vie mais il ne faut pas garder la grosse tête longtemps. Mes parents, mon père surtout, m’ont vite fait redescendre sur terre, heureusement.
Au départ je signe un an. Je ne suis pas qualifié le premier match. Au lieu d’aller à Caen avec le groupe pro pour la première journée de D2, je suis avec la réserve. On joue à Yssingeaux contre Le Puy. On gagne 7-0 et je marque 5 buts. Le gardien, c’était mon pote, à la fin du match on s’est chambré. Je pense que ça a encore accentué ma progression. Le match d’après contre Guingamp, je suis dans le groupe. Remplaçant, certes, mais dans le groupe. Quand t’arrive à Geoffroy-Guichard, que tu t’échauffes et que t’entends scander ton nom. Tu te dis : « il y a trois semaines t’étais au Puy, là t’as dans le Chaudron putain ! » T’as des frissons partout. Quand je suis rentré sur le terrain, Jean-Pierre Papin sortait. Sans me connaître, je ne sais pas comment il a su, il me dit : « bonne première. » Et là je me dis : « putain, c’est Jean-Pierre Papin quand même ! Marseille, Milan AC, capitaine de l’équipe de France… » J’ai une occase mais je ne la mets pas au fond, on fait 0-0.
Le match d’après, on joue à Troyes. On perd 1-0, il reste 20 minutes. Nouzaret me dit : « Adrien, va t’échauffer, tu vas rentrer. » L’échauffement a été vite fait. J’ai fait une accélération aller-retour. « Coach, je suis prêt ! » Au moment où je rentre, je remplace Christophe Robert, il me dit : « tu vas marquer. » Le premier ballon que je touche, Pape Sarr me lance dans le trou, je mets un petit piqué au-dessus du gardien et j’égalise, 1-1. Et là, waouh ! Comme dirait Kader : « fermez les portes du stade, il va partir ! » Cette émotion, c’est un truc de fou ! Tu ne sais pas quoi faire : lever les bras, courir, te jeter par terre. Tu ne t’arrêtes plus, tu tournes en rond. À la fin du match, on va voir les Magic Fans et et les Green Angels derrière la cage de Jérôme. Ils m’ont arraché le maillot, piqué les protège-tibia. T’es tellement dans l’euphorie, tu te laisses faire.
Quand on est reparti, on faisait le voyage en bus, on en avait pour cinq ou six heures. Quand je suis arrivé chez mes parents le soir, les voisins qui m’avaient repéré me faisaient signe. T’es dans un autre monde. Quand t’es sous les projecteurs, t’es reconnu, les gens te reconnaissent plus facilement. Quand je suis arrivé chez mes parents, il y avait un mot sur la porte : « Pas la peine de nous réveiller, on le sait, c’est bon, t’as marqué ! » Mon père, une demi-heure après, il était 6h30, est venu me voir dans la chambre. « Comment t’as marqué ? » Je lui ai dit : « Mais tu sais comment j’ai marqué ! » Après ça s’est enchaîné. On reçoit Niort, je suis titulaire. Je marque sur mon premier ballon. Et là tu te dis : « putain, tu viens de marquer à Geoffroy-Guichard quand même. » Ça s’est enchaîné. Au bout de mon 3e ou 4e but, je suis convoqué dans le bureau du président avec Robert Nouzaret et là on me prolonge mon contrat jusqu’à quatre ans.
Au début, mon père n’était pas content. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas que je signe à Saint-Etienne. J’avais une place à la mairie. Il me dit : « Tu te rends compte, tu peux être embauché à la mairie. Il faut penser à l’après, une carrière de footballeur ça peut durer un, deux ou trois ans. À la ville si t’es embauché, t’es tranquille, t’as la sécurité de l’emploi. » Mais je lui ai dit : «Signer plusieurs années à l’ASSE, c’est une chance que je n’aurais peut-être plus. » Donc tant pis, j’ai signé. En fin de compte, tous les buts que j’ai marqué à Geoffroy, je sais qu’il avait les larmes aux yeux. Ma mère m’a dit : « Je n’ai jamais vu ton père comme ça. » Le premier match que je fais comme titulaire à Geoffroy, j’avais acheté une trentaine de places pour des potes. Mon but contre Niort était filmé dans la tribune Paret, celle des Green Angels. J’ai un collègue à moi, un Portugais, qui se lève quand je marque, la caméra est sur lui et je le reconnais. C’est là que je me dis : « Putain, j’étais suivi par tous mes potes, ils n’ont pas lâché. » Je n’ai pas changé, on passait des journées ensemble.
J’ai été mis dans le bain de suite. Des mecs comme Patrick Guillou m’ont pris sous leur aile. Il y avait Kader, Nestor Subiat qui même blessé te donnait des conseils. Quand on faisait des séances de frappes, que je me retrouvais à un mètre de la cage je n’osais pas frapper. Alonzo me disait : « Mais c’est ton travail, il faut m’allumer, moi je ne te dirai rien. » Mais tu te retiens toujours, t’essayes de ne pas faire de connerie. Quand je faisais une passe, je me disais : « putain il faut que je la donne comme il faut. » Le premier entraînement t’es comme ça mais après… Que tu sois en amateur ou en pro, t’es là pour jouer au foot.
Cette saison 19998-1999 a été magnifique. Toute la première partie de saison jusqu’à la trêve, on n’a pas perdu un match. Quand on reprend, on perd 1-0 à Niort. Le président vient nous voir et nous dit : « il nous faut sept victoires pour être sûrs de monter. » Il y a des choses qui vont avec : tant de victoires, tant de primes. Jouer au foot, c’est un plaisir, mais t’es aussi là pour gagner ta vie. On a la chance de faire sept victoires d’affilée. Le mois d'avril, on est sûr de monter. On a notre objectif, après on vise le titre de champion de France. Entretemps, on a eu droit à un petit stage en Guadeloupe et en Martinique. Ça se passe super bien là-bas, on fait deux matches de gala. On se disait « on ne craint pas le soleil, on va tous bronzer ! ». J’étais le premier à avoir des cloques dans le dos, brûle au deuxième degré. Lionel Potillon était pareil.
Quand on rentre à Sainté, je crois qu’il nous faut trois victoires pour être sûrs d’être champions de France. On gagne deux matches. Entretemps, l’équipe qui était juste derrière, Sedan, perd un match. Arrivé à deux matches de la fin, il nous reste à affronter Châteauroux et Sedan et on n’a plus besoin que d’un point pour être sacré. On fait 0-0, on est champions ! On fait une fête… Des brésiliennes dans le stade, ça dansait dans tous les sens. Le stade a été envahi. Les mecs ils m’enlevaient les crampons sous les chaussures, ils les dévissaient. Les mecs nous portaient. Il y avait une communion avec le public. Je me souviens d’une semaine où on a reçu trois fois de suite. Gueugnon en championnat et en Coupe de la Ligue, et Valence. On a fait 100 000 personnes cette semaine-là, ça n’a pas désempli de toute la saison après.
On a eu la chance de jouer au Stade de France, on a fait le 100e anniversaire du Red Star là-bas. Là aussi, c’était un moment mémorable. Le bus tombe en panne sur l’autoroute. Alain Bompard et Gérard Soler sortent, arrêtent les voitures sur l’autoroute, sur la rocade, en plein périph. Ils nous disent « changez-vous dans le bus, montez dans les voitures. » On se s’est pas changé dans les vestiaires du stade de France, on s’est changé dans le bus. Gérard Forissier faisait les straps dans le bus. On fait 50 000 personnes dans le stade de France, c’est le record en Ligue 2 dans un match. On gagne 2-1 mais le seul bémol est la blessure de Jérôme Alonzo, il se fracture la malléole ce jour-là. On fait un quart de finale de Coupe de la Ligue au Parc des Princes contre le PSG. On était partie en stage en Tunisie, on revient, on était en stage trois jours à Clairefontaine. On a vraiment passé une année mémorable.
En fin de saison, on est obligé de se séparer avec les gars car c’est les vacances. Là je suis convoqué par le coach. Il me dit : « Écoute Adrien, ou tu restes, ou on te prête. Ce serait bien qu’on te prête pour que tu t’aguerrisses un petit peu plus. Trois clubs sont intéressés : Toulouse, Caen et Nîmes. Ce qui serait bien, c’est d’aller à Nîmes. Ce n’est pas très loin de Saint-Etienne, on pourra te suivre régulièrement. » J’ai donc accepté d’aller à Nîmes. Personnellement, je n’avais pas les capacités pour jouer en Ligue 1, il me manquait un cursus de centre de formation.
Et puis surtout, quand t’entendais les noms qui allaient arriver à Saint-Etienne : Stéphane Pédron, Guel, Alex et Aloisio. On ne connaissait pas ces Brésiliens dans la région. On nous a montré les vidéos à l’origine de leur recrutement. On s’est dit : « comment vous avez fait ? » Les images, c’était comme Canal Plus en crypté, comme si on te mettait la passoire devant les yeux. On s’était dit : « Mais vous recrutez deux joueurs comme ça ? » En fin de compte, ils ne se sont pas trompés, c’étaient vraiment deux très bons joueurs. Je savais très bien qu’en restant à Sainté je risquais de manger du banc ou de jouer en CFA2.
J’arrive à Nîmes, qui avait fait signer entretemps Mickaël Pagis. Tout le monde connaît sa carrière, c’est un très bon joueur. Parti pour être avant-centre, je me retrouve au poste de latéral. C’était compliqué mais j’ai pris sur moi puis je me suis blessé gravement en janvier. Les médecins de Nîmes voulaient ma plâtrer pendant trois mois mais j’étais sous contrat avec l’ASSE, j’ai donc appelé le Doc Demonteil. Il m’a dit de revenir passer des examens, qui n’ont pas été très longs. Les ligaments étaient arrachés, je me suis fait opérer par le professeur Dupré Latour. J’ai fait ma rééducation de six mois au centre de formation avec Fofo, Garcia et Hubert Largeron. Le coach me dit : « tu fais partie du groupe, tu vas t’entraîner avec le groupe pro. Quand ils joueront le week-end, t’iras avec la réserve le vendredi. »
J’ai eu la chance de m’entraîner avec tous les Alex, Guel, Kader, Jérôme, Jérémie. Il y avait même Levitsky. Tu prends un plaisir à t’entraîner… Même si tu sais que tu ne joues pas, c’est super de côtoyer des gars comme ça. J’ai énormément appris aux côtés de Patrick Revelles, Nestor Subiat, Gilles Leclerc. Même les jeunes comme Pape Sarr, Julien Sablé. Tu apprends avec des garçons comme ça. Et quand t’es pris sous son aile par un Kader Ferhaoui, un Patrick Revelles ou un Patrick Guillou. Ce sont des mecs exceptionnels avec qui on est encore en contact. On a des discussions sur WhatsApp entre joueurs de la période 1998-2000, tout le monde se parle. On a même des messages d’Alex et Aloisio au Brésil. C’est resté très famille, je n’ai pas l’impression que le football de maintenant soit comme ça."

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