Morinière toujours vert
11/06/2024
Ex-DG de la Pravda (entre 2008 et 2014) et futur boss de Bayard (éditeur du quotidien La Croix, de l'hebdomadaire Le Pèlerin, du mensuel Notre Temps, et de plusieurs titres de la presse jeunesse comme Pomme d’Api, Astrapi, Okapi, J’aime lire), François Morinière (59 ans) est surtout un fan des Verts, qui ne manque pas de saluer leur montée dans une chronique parue sur le site chrétien Aleteia. Extraits.
"Bien sûr, c’est un temps que les moins de 20 ans n’ont pas connu, et disons même plutôt les moins de 50… Mais cette équipe qui domina le football français pendant presque deux décennies a incarné le renouveau du sport français, et singulièrement du football à un moment ou les exploits n’étaient pas légion, en dehors de quelques victoires de rugby épisodiques et de la médaille d’or de Guy Drut aux JO de Montréal. Saint-Étienne, ville minière ouvrière, se mit à briller au firmament avec des valeurs totalement en phase avec cette histoire locale : entraînement intensif, solidarité impressionnante de l’équipe, capacité à se surpasser et à aller au bout de soi-même, mélange des cultures comme celles des travailleurs locaux souvent issus de l’immigration. Et cette magie embrasa la France, au point que le club compte aujourd’hui des supporters aux quatre coins de l’hexagone, et que cette fièvre verte se transmet de génération même si son palmarès des quarante dernières années est devenu famélique avec un seul trophée remporté en 2013 avec la Coupe de la Ligue. On peut dire qu’en France, Saint-Étienne est un des bastions historiques du football avec Marseille et Lens.
Il est donc tout à fait logique que le club retrouve sa place en élite, après avoir signé six matchs de rang à guichet fermé en Ligue 2 et 36.000 supporters dans le stade de Geoffroy-Guichard aussi appelé “Le Chaudron”. La ferveur est revenue, et la prochaine saison s’annonce pleine de bonheur pour cette ville dont la situation économique n’est pas florissante, notamment avec la situation incertaine du distributeur Casino. Le sport joue ici un rôle bien plus important qu’ailleurs. Cette remontée coïncide avec la vente du club, qui vient d’être racheté par l’homme d’affaires canadien Larry Tanenbaum, déjà investisseur dans le sport et notamment dans le basket. Ce dernier semble s’inscrire dans le temps avec des moyens importants et il a parfaitement compris ce que représentait ce club, y compris en Europe, où les amoureux du ballon rond connaissaient par cœur la chanson qui revenait en boucle dans les hit-parades : “Qui c’est les plus forts ? Évidemment c’est les Verts !” Car ce surnom est toujours resté dans toutes les bouches, avec cette couleur synonyme d’espoir, de nature, et d’harmonie avec le gazon. Les Verts sont plus que jamais vivants, et la légende pourrait bien s’écrire à nouveau !"

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