Jean-Louis revit

12/01/2024
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Assisté par Ghislain Printant et sélectionneur de Jonathan Bamba, Max Gradel et Jean-Philippe Krasso, Jean-Louis Gasset s'est confié à la Pravda avant de démarrer demain contre la Guinée Bissau la CAN que les Eléphants joueront à domicile. Extraits.

"Moi, les gamins ici me donnent une putain de force ! Quand je les vois avec le maillot orange, les yeux qui brillent et ils n'ont rien. Ouah ! Tu as tellement envie de leur faire plaisir. Je suis heureux ici, c'est merveilleux, mais conscient qu'il faut faire quelque chose de grand. Et c'est tout nouveau, c'est comme ton premier match de C1. Tu dois voir si tu as le niveau... Comment je suis arrivé en Côte d'Ivoire ? Je sortais de Bordeaux et j'ai dit à mes agents : "Je ne veux plus sauver des clubs." Il me reste un souffle, je veux du nouveau, du frais, sinon j'arrête.

Les critiques sur mon âge ? Tu ne peux pas dire que tu t'en fous. Et quand, en plus, on m'a dit que je n'avais rien gagné... En Afrique, oui, mais on n'est pas quatre fois champions avec le PSG, on ne remporte pas 13 trophées en trois ans comme ça. Ibrahimovic avait  mis en valeur mon travail ? Les joueurs ivoiriens voient que j'ai entraîné des grands, que ça s'est très bien passé. Que ce soit avec Ronaldinho ou avec des grands pros comme Ibrahimovic, Motta, Maxwell, Thiago Silva, je passe.

Si tu empêches Ronnie de danser la samba, tu as tout faux. À Ibra, il n'y a pas besoin de lui dire car il ne dansera pas. C'est à toi à t'adapter. Souleymane Diawara avait expliqué que je l'avais relancé à Bordeaux en lui disant de se lâcher plus ? Mais il était nul car il faisait la sieste, mangeait des haricots verts et restait seul ! C'est l'entente, la complicité entre les joueurs et toi. Et quand le joueur est redevable, c'est là où il est le plus fort. Si tu lui fais un petit cadeau, le jour où il doit être là, il est là.

Je revis. J'ai un challenge, j'arrive à 70 ans, je ne peux pas aller aux champignons, je ne sais rien faire, même pas le jardin. Mais je peux regarder 10 matches de foot et chercher à comprendre, même si ce sport n'est pas une science exacte. Tout le monde adulait Pep Guardiola, qui avait décidé qu'il jouait sans pointe. Et aujourd'hui, il a fait signer Haaland. Où est la vérité ? Tout le monde a essayé pendant dix ans de le copier, sans 9.

Imaginer soulever la Coupe dans le ciel d'Abidjan ? Quand tu as encore des idées comme ça en tête, ça veut dire que tu es vivant, que tu retrouves goût au challenge et c'est beau. Et ce n'est plus une mission sauvetage. Quand tu finis ta carrière, tu as sauvé Bordeaux, Montpellier, Saint-Étienne, tu passes pour un pompier, mais là... Humainement, je vis un truc magnifique avec la confiance que les dirigeants m'accordent. Je ne veux pas décevoir les gens. J'ai envie qu'on se dise dans un mois : "On a frappé à la bonne porte. On a eu raison de lui faire confiance !"

 

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