Pas de nouvel Andreas à l'ASSE ! (2)

18/07/2024
bookmark bookmark
share share

Auteur d'une seule apparition en équipe première lors d'un très laborieux 16e de finale de Coupe de France remporté aux tirs au but contre la modeste équipe de Meaux le 23 janvier 2013, Laudrup risque de rester très longtemps le seul Andreas à voir porté le maillot vert. Pisté par Sainté, Hountondji s'est en effet officiellement engagé hier avec Burnley (Championship). Dans un intéressant entretien accordé à Ouest-France, le (très bon) directeur sportif du Stade Brestois Grégory Lorenzi évoque le cas de cet attaquant qui s'est illustré la saison dernière lors de son prêt par Caen à Rodez. Extraits.

"Je ne vais pas mettre 4 millions sur Hountondji alors que Satriano, ça peut coûter 5 ou 6. Je préfère mettre un prix important sur un joueur qu’on connaît que sur un joueur qui a fait une carrière en Ligue 2 et pour qui on demande un très gros salaire. Il nous a été proposé, on s’est posé la question et on a fait marche arrière. Sinon on te propose 4 ou 5 millions pour des étrangers de Suède, Norvège. Nous, ce n’est pas ce dont on a besoin.

On veut des joueurs qui connaissent le championnat. Je ne veux pas internationaliser mon vestiaire. On est à Brest, il faut que 80 % des joueurs connaissent le championnat. On est un club familial, l’idée n’est pas d’ouvrir le vestiaire n’importe comment, de prendre des joueurs d’Arsenal pour un an juste pour jouer la Ligue des champions. Garder notre identité, ce qu’on a toujours fait depuis des années, on s’y attache.

Comme le marché est rare sur les attaquants, les clubs demandent des prix exorbitants. Je n’ai pas envie de prendre un joueur pour dire : “Ça y est, on a fait un attaquant, on l’a payé 4, 5 millions d’euros et on va voir ce que ça va donner”. Nous, quand on va acheter un joueur à 5 millions, il faut qu’on sache ce qu’il va nous apporter.

On aimerait se renforcer sur 5 ou 6 joueurs, mais aux prix qu’on nous demande aujourd’hui, on ne pourra pas. L’idée ce n’est pas non plus de faire “all-in” sur des joueurs pour que finalement dans quelques années on ne puisse les payer. On sera peut-être obligé de composer avec des prêts, des options, sauf qu’aujourd’hui quand on se dirige vers des joueurs et qu’on propose cette solution, les clubs ne sont pas du tout enclins à faire ce montage, ils sont plutôt sur une vente.

En Ligue 1, il y a 14 clubs sous fonds d’investissement étrangers, peut-être que chaque année ça ne les embête pas de mettre 15 ou 20 millions à la poche pour pouvoir combler. Mais tu regardes des clubs comme Angers, comme le Havre, comme Montpellier qui commencent à tiquer. Les gens ne se rendent pas compte. Est-ce qu’on est capable de survivre ? Ce sont des interrogations que j’ai."

 

Potins
25/09 07:22
Daf envie Horneland
25/09 07:06
A la perte de balle, on est en difficulté
25/09 06:54
Khazri chez Antonetti et Aiki ?
24/09 22:24
La meilleure attaque reçoit la pire défense
24/09 21:58
Tannane reçu 5 sur 5
24/09 21:41
Il a pris du ferme, Laporte !
24/09 20:52
Pour Ferreira, c'est magnifique !
24/09 18:13
Prince de retour dans le Forez
24/09 12:07
Siaka Bakayoko : Saint-Etienne, "techniquement c’est fort."
24/09 11:58
Koné de retour à Saint-Priest
Articles
24/09/2025
Ils tournaient beaucoup
21/09/2025
Stressant mais plaisant
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix

Partager