Dans les années 1970, de nombreux Stéphanois se retrouvaient « chez la Renée », à la Petite vitesse, dans le quartier de Châteaucreux. Bruno Sirguey, le fils de la gérante, plonge dans ses souvenirs dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Ma mère ouvrait à 4 heures du matin, en même temps que le centre de tri des PTT, qui était juste en face. Et elle fermait à 2 heures, quand le dernier train quittait la gare. On disait que, chez nous, les ampoules refroidissaient deux heures. On était plein plein plein les soirs de match. À 22h30, on entendait le brouhaha des supporters qui arrivaient. Toute la gare était pleine jusqu’à 2 ou 3 heures du matin, les gens chantaient.

Je descendais à la cave pour changer les fûts de bière, puis je changeais les fûts de vin. Je restais toute la soirée à la cave tellement on avait un gros débit ! Après, on n’avait plus de verres à bière, donc on mettait ça dans les verres de Ricard, puis dans les verres de vin, puis les verres en plastique… Tout était bon pour vendre et pour servir les gens, c’était la fête. La grande époque des Verts a donné un coup de pouce à tout le monde."