Alexandre en rêve

23/09/2021
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Comme nous l'avions fait il y a quatre mois, Didier Bigard a questionné Alain Bompard au sujet de son fils Alexandre dans la dernière édition de But ! Sainté. Extraits.

"Mon fils est né à Saint-Etienne et a toujours été un fondu des Verts. À chaque fois que je voulais le récompenser pour des résultats scolaires, il me disait : « Emmène-moi voir les Verts. » Quand j’arrive à Saint-Etienne, il vient de réussir brillamment l’ENA et je me dis que dans quelques semaines, il va m’expliquer la vie, mais que si je réussis dans ce club, je vais prolonger un peu le rapport père-fils en lui faisant comprendre que le papa n’est pas encore mort. C’est en grande partie cela qui m’a poussé à prendre la présidence de l’ASSE.

Je ne dirais pas que je suis inquiet pour l’avenir, tout peut aller très vite. L’équipe est jeune et peut trouver le rythme, Puel les solutions et les discours. Ce qui me gêne, c’est que je ne trouve pas une identité à cette équipe. J’en ressentais une avec l’équipe de Galtier et avec la nôtre, même en deuxième division. Les 30 000 supporters qui venaient au stade connaissaient tous Sablé, Potillon, Guillou, avant même les Brésiliens. Je faisais très attention à ça et jamais je n’aurais fermé les portes des entraînements par exemple.

Avoir de l’argent pour racheter l’ASSE ne suffit pas, il faut s’investir totalement, aimer le club et être bon. La personnalité du repreneur est importante et il faut investir 50 M€ si on veut avoir une équipe capable de finir entre la 4e et la 6e place. Plus haut, il faudrait d’énormes moyens, mais l’ASSE ne doit pas se situer plus bas. Un bon président, c’est comme un bon entraîneur. Lorsqu’Alain Perrin a été remercié, Philippe Masseguin m’avait dit que son adjoint était meilleur. Christophe Galtier est en effet un type au-dessus de la moyenne, un grand entraîneur.

Si un repreneur me demande conseil et que j’éprouve de la sympathie pour lui, je lui donnerai les codes qu’il faut bien connaître à Saint-Etienne. Si c’était un proche qui voulait reprendre l’ASSE, je lui dirais « oui, fonce ! » Moi j’avais marqué un temps d’hésitation et c’est Platini qui m’avait poussé en me disant, un jour en prenant un café dans un petit village, après les funérailles d’un ami : « Vas-y, tu vas vivre les plus belles années de ta vie. Saint-Etienne, c’est unique ! »

Alexandre en rêve, serait tellement fier de prendre la suite de son père mais il a d’énormes responsabilités qu’on ne quitte pas du jour au lendemain. Je ne dis pas qu’il ira jamais, car je n’en suis pas sûr. Plus tard peut-être, quand il aura assis sa situation… Il serait capable de trouver un partenaire, des investisseurs et d’en être le leader. Mais aujourd’hui, il est dans une autre spirale, celle des affaires, de l’économie. Ce qui n’est pas discutable, c’est qu’il aime la ville. »

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