Faouzi chez lui à Napoli (2)

08/04/2014
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Imitant France 24, la Pravda s'est rendu à Naples chez Faouzi Ghoulam pour recueillir les propos de l'ancien latéral gauche des Verts. Extraits. 

 

"En entendant pour la première fois résonner à San Paolo "Live is life", le tube d'Opus, j'ai revu Maradona dans son short trop court danser et jongler sur le terrain au rythme de cette chanson. Et là, c'était moi qui m'échauffais à sa place. Cela m'a fait drôle parce que Maradona était l'idole de toute ma famille. J'étais obligé de l'aimer chez moi. J'ai beau être né en 1991, je connais par coeur le parcours de l'Argentine au Mundial 1986. Mes grands frères n'arrêtaient pas de me montrer des cassettes de ses matches quand j'étais petit. On collait ses posters au mur. On achetait ses maillots du Coq Sportif. Et aujourd'hui je porte le même que lui au Napoli. C'est exceptionnel et d'autant plus surprenant que mon transfert s'est conclu au dernier moment.

(...) 

En juin, j'avais acheté une maison à Saint-Just-Saint-Rambert, à quelques kilomètres de Sainté. J'avais déclaré que je me voyais bien imiter Loïc Perrin et réaliser toute ma carrière dans mon club formateur. Mais j'avais ajouté qu'on ne peut préjuger de rien dans le football. Jérémie Janot est bien parti... Et puis, quand un grand club te veut, si tu ne viens pas, il en prend un autre et c'est fini pour toi. Partir au milieu d'une saison de Coupe du monde était risqué. mais j'ai fait un choix sur le long terme. Je ne pouvais pas refuser l'offre de Naples. A Saint-Etienne, quand les gens me voyaient, ils se demandaient si c'était bien moi. A Naples il me reconnaissent déjà tous. Au supermarché, au cinéma, etc. C'est impressionnant. Je n'ai plus de vie privée normale. Il y a un parc d'attractions pas loin. Je ne pourrai jamais y emmener mes enfants.

(...)

Je n'avais connu que le vestiaire des Verts et j'avais peur de me retrouver au milieu de stars et d'ego. Je me suis dit : "Faouzi, c'est à toi de t'adapter à eux !" Mais ça a été l'inverse ! Pepe Reina, qui a tout gagné, est venu me souhaiter la bienvenue en me tapant dans la main. Le fait d'avoir appris l'espagnol à l'école et de jouer tous les trois jours a accéléré mon intégration. Les entraînements sont beaucoup plus courts et intensifs. J'en sors lessivé. je compredns aujourd'hui pourquoi Zidane disait que la période où il a le plus souffert, c'est à la Juve. Ici, on joue pour gagner, jamais pour le nul. Chaque match à venir est le plus important de la saison. L'intensité est énorme. Je joue toujours avec les protège-tibias des Verts. Qu'il soit en Ligue des Champions ou en National, je resterai toujours supporter de mon club de coeur. Grâce au câble, je continue de suivre Sainté. C'est là que mon rêve d'enfant a commencé."

 

 

 

 

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