Ne jamais oublier qu'on a gagné grâce à Monnet-Paquet
28/09/2025
Adjoint de Jean-Philippe Primard (62 ans) en U15 comme la saison dernière, Kévin Monnet-Paquet (37 ans) évoque ses vertes années de joueur dans la dernière édition de la Pravda.
"Le joueur le plus drôle que j'ai connu dans ma carrière ? 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ".
La consigne d'entraîneur que je n'ai pas respectée ? Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action.
Le plus beau moment de ma carrière ? L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur. Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir. Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a 40 joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
Mon plus grand regret ? Les blessures, c'est le destin. Sans elles, j'aurais joué jusqu'à 38 piges. Du moins, tant que je peux, tellement les ambiances dans un stade me manquent. Je retiens aussi que si je n'étais pas non plus un crack, je me suis fait les croisés au top de ma forme. À gauche, piston, numéro 6... Jean-Louis Gasset avait fait de moi le "couteau suisse" des Verts. J'étais à l'aise de "ouf" sur le terrain, et c'est là que je me blesse gravement.
J'ai fini ma carrière de joueur il y a 2 ans sur un titre de champion de Chypre, avec l'Aris Limassol. Arrêter sa carrière, c'est une petite mort. J'ai tout de même fini sur un terrain, pas chez le kiné. Le premier mois, je ne dormais plus. Je gardais les yeux ouverts dans le lit. Je suis revenu vivre à Saint-Étienne, où j'avais gardé ma maison. Ma femme est née à Lyon et moi à Bourgoin-Jallieu, cela nous permet de rester à côté de la famille, sans être collés. Et puis, on est bien, à Saint-Étienne."

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