Les Green Angels se défendent

24/03/2025
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Menacés de dissolution par le Sinistre de l'Intérieur Bruno Retailleau, les Greens Angels se sont exprimés ce soir sur Ici Saint-Etienne Loire par l'intermédiaire de leur porte-parole Thomas. Extraits.

"Concrètement, dans le dossier, il y a 9 faits de violence ou de dégradation qui sont étalés et notés sur une période de 3 ans. Il y a un premier tiers fallacieux, sur des faits qui ne sont pas véridiques. Il y a certaines personnes nommément inscrites dans ce dossier que l’on ne connaît pas, qui ne sont pas sous nos radars, qui n’ont jamais été membres de notre association. Le deuxième tiers porte sur des faits pour lesquels la justice pénale, les procureurs de la République à Sainté ou ailleurs, n’ont pas poursuivi les personnes. Il n’y avait pas d’élément matériel qui permettait de caractériser une infraction et de poursuivre les personnes en justice. Le dernier tiers, nos membres ont été condamnés, ils sont passés devant un tribunal judiciaire. Les personnes ont déjà été condamnées et on vient nous chercher sur ce terrain-là pour nous dissoudre collectivement. Les fumigènes ne sont absolument pas un sujet dans le processus de dissolution.

La majeure partie du dossier concerne les évènements du barrage contre Auxerre qui se sont déjà déroulés il y a deux ans et demi donc pourquoi cette procédure de dissolution n’arrive que maintenant ? Est-ce que si c’est passé est imputable aux Green Angels et aux Magic Fans et pas plutôt à l’ensemble de Geoffroy-Guichard qui ce soir-là s’est retrouvé sur la pelouse ? Aujourd’hui on s’attaque à notre collectif, on ne vient pas chercher la responsabilité individuelle de chaque membre. Si Monsieur Retailleau nous présente le modèle anglais comme la solution dans les stades, il faut des sanctions individuelles et non des sanctions collectives. Il y a 230 caméras à Geoffroy-Guichard et on essaye de nous faire croire qu’on ne peut pas interpeller les personnes pour les juger devant la justice. On préfère s’attaquer à notre structure, c’est une décision politique qui entraînera des conséquences désastreuses.

On a jusqu’au 31 mars pour produire nos observations écrites. On travaille d’arrache-pied avec nos avocats pour produire l’ensemble de ces observations. Nous sommes convoqués par une commission place Beauvau le 1er avril. Composée de 8 personnes, cette commission sera chargé d’émettre un avis favorable ou défavorable sur cette procédure de dissolution. Ensuite, ce sera à Monsieur Retailleau de présenter son décret en conseil des ministres donc ça peut intervenir le 2 avril ou le 9 avril. Derrière il y a aura la voie juridictionnelle qui va s’ouvrir avec un recours au Conseil d’Etat car on va utiliser tous les moyens juridiques qui sont à notre disposition pour nous défendre. Si ce décret venait à être validé en Conseil d’Etat, on est prêt à aller jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Monsieur Retailleau n’est pas lié à l’avis de la commission. Que l’avis soit favorable ou pas, il a la possibilité de signer le décret."

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