Comolli n'a pas molli

03/09/2021
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L’ASSE n’est pas le seul club à avoir finalisé la venue d’un attaquant sud-américain le dernier jour du mercato. Le TFC en a fait de même en enrôlant le Brésilien Rato (25 ans), 7e recrue estivale du leader de L2. Ancien directeur sportif des Verts et actuel président des Violets, Damien Comolli revient sur cette période très intense avant de glisser un petit tacle aux insiders ainsi qu’aux supporters dans un intéressant entretien accordé à La Dépêche du Midi. Extraits.

"Je me suis couché à une heure du matin lundi et réveillé à quatre heures mardi, parce que je savais que le deal de Ratao était en danger parce qu’un autre club avait fait une surenchère. Le joueur avait des propositions plus intéressantes ailleurs, financièrement et aussi sportivement car il aurait pu jouer la Coupe d’Europe. Mais quand vous avez le joueur avec vous et son agent, vous avez plus de poids dans la négociation.

Nous travaillons dans la discrétion, dans la confidentialité. Nous laissons les gens spéculer. C’est parfois marrant, voire ridicule. En période de mercato, il y a 250 noms qui sortent dans les médias. Et 95% sont faux. Ratao était notre priorité. Notre cellule de recrutement a fait un travail remarquable, en alignant l’observation terrain et l’utilisation de la data.

D’avril à fin août, nous avons observé 140 joueurs, avec un double rapport pour chacun. Au moins deux recruteurs les ont observés, parfois trois. On parle de 300 matches regardés, 450 heures de vidéo. Il y a eu par exemple 17 arrières droits, pour arriver à Mikkel Desler qui était notre priorité, 38 défenseurs centraux, 35 milieux de terrains, 35 attaquants.

Nous avons sanctuarisé trois aspects : la formation, où nous avons même investi encore plus, notamment en ouvrant une école technique privée, le budget scolarité a été multiplié par trois. Nous avons une génération 2005-2006 exceptionnelle. A terme, nous voudrions que l’effectif professionnel soit composé par plus de 50% de joueurs formés au club. Le deuxième point, c’est la masse salariale des pros, parce que notre obsession est la montée. Et enfin le budget achat de joueurs. Nous sommes le club en Ligue 2 qui a le plus investi, de loin.

Un seul entraînement par semaine sera ouvert au public. Ce qui me fait rire, c’est que des disent "on est des grands supporters", viennent à l’entraînement et le mercredi ou le jeudi, Philippe Montanier vient dans mon bureau en me disant que sa séance est déjà sur internet. Par exemple, la semaine où on jouait Bastia – je suis très ami avec l’entraîneur de Bastia [ndp2 : ancien gardien du centre de formation, né à Béziers comme Damien Comolli] – Mathieu m’appelle en me disant : "Je sais comment vous allez jouer, quel schéma tactique vous avez travaillé et avec quelle équipe vous démarrez". Ce n’est pas du foot pro. Les vrais supporters ne donnent pas l’équipeà leurs adversaires !"

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