L'ancien président lensois Gervais Martel s'est confié au Phare du Dunkerquois avant le match qui opposera les Sang et Or aux Verts ce samedi à 17h00. Extraits.

"Pour les Lensois de ma génération, Lens - Saint-Étienne a un parfum différent des autres rencontres. Avec Sainté, on pense à l’épopée des Verts en 1976. À chaque rencontre entre les deux clubs, on ne peut pas ne pas parler de cette rencontre fantastique en 1979. Le Saint-Étienne de Platini mène 3 à 1 à 15 minutes de la fin et finalement Lens s’impose 4 à 3 devant une équipe invaincue jusqu’alors. Il y avait Rep, Platini, Larios, Zimako de l’autre côté…Je ne parle pas de la finale de coupe de France en 1975. Lens avait dominé le match avant de s’incliner sur la fin. Saint-Étienne fait partie des grands clubs français.

Je suis allé, un jour de match, visiter le musée de la mine de Saint-Étienne, pas très loin du stade. Un « Lewarde » bis, j’y ai retrouvé le monde de la mine du Nord-Pas-de-Calais. Les deux clubs ont de nombreux points communs. Le stade, le public, le soutien pour l’équipe, même si le public des Verts est plus « turbulent » que celui de Lens. Ce ne sera pas un match facile. Saint-Étienne vient de prendre trois buts à domicile et Puel, l’entraîneur n’est pas homme à laisser faire. La partie sera intéressante à suivre. Mais Bollaert vide, je ne m’y fais pas. Quelle tristesse. Voir un Lens - Saint-Étienne dans de telles circonstances me crève le cœur. Il n’y a qu’à Monaco que cela ne changera rien…"