Vendroux assume ses "vrais" Verts

13/11/2021
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"Les vrais Verts"... Cette formule régulièrement employée par Jacques Vendroux pour parler de la mythique équipe de 1976 peut agacer mais le président du Variétés Club de France l'assume pleinement, au point de titrer de la sorte tout un chapitre de son dernier livre Sur un malentendu, publié la semaine dernière aux éditions Michel Lafon. Extraits.

"Pourquoi ce titre ? Pourquoi ai-je choisi d’écrire les "vrais" Verts ? Tout simplement parce que c’est comme ça que les appelleront tous ceux qui les ont connus. TOUS ! Cette équipe est celle qui nous a fait vibrer, plus encore que celle qui comptait Michel Platini dans ses rangs, de 1979 à 1982. C’est elle qui a dominé le foot français de la tête et des épaules, tout en faisant trembler tous les grands d’Europe. Je les ai connus en 1970, à mes débuts. L’année de leur triplé historique, lorsqu’ils raflèrent le championnat, la coupe de France et la Coupe Gambardella. C’était de bons mecs. Une bande de copains.

Je leurs dois d’ailleurs beaucoup : ils ont en quelque sorte fait office de détonateur dans ma carrière. Car au service des Sports de France Inter, à l’époque, personne n’avait envie d’aller à Saint-Etienne. À part pour son football, l’image de la ville n’était pas bonne, à cause du chômage notamment. Du coup, ça ne faisait pas rêver grand monde d’aller s’enterrer là-bas pendant plusieurs jours. J’ai donc saisi cette opportunité sans hésiter. J’y suis allé pratiquement tous les week-ends pendant une dizaines d’années. Et je peux vous dire que je ne le regrette pas, bien au contraire !

C’est une période qui est vraiment chargée d’émotions pour moi. Si Saint-Etienne est un peu tristoune, cette équipe était exceptionnelle, composée à 90% de jeunes du centre de formation, ne l’oublions pas ! S’ils ont fait venir des Curkovic et des Piazza, ils ont surtout formé des Rocheteau, des Janvion, des Lopez, des Santini et tant d’autres. Comment ne pas citer Jean-Michel Larqué bien sûr, avec qui je suis de suite devenu très ami ? Je pense aussi à Hervé Revelli, qui était un super avant-centre mais aussi un mec très marrant, très humain.

Au milieu de tout ça, vous aviez un véritable chef d’orchestre en la personne de Robert Herbin. Il entraînait tout ce petit monde en se considérant encore comme un joueur. Une façon de se mettre à leur place. C’était très spécial, mais diablement efficace. Parfois rigide, il savait aussi jouer de l’affectif avec certains joueurs. Et ça marchait ! Au point que ce club est devenu le plus populaire du football français, et qu’il l’est encore de nos jours. Cette équipe comptait des fans clubs dans tout le pays.

Pour taquiner Michel Platini, je lui dis parfois qu’il n’aurait même pas eu sa place dans le onze de départ, c’est-à-dire que l’équipe était tellement forte que même lui, il n’aurait pas pu l’améliorer. Ces joueurs étaient émouvants, romantiques même, à leur façon. Un mélange de stars et d’ouvriers, de porteurs d’eau pourrait-on dire, comme le milieu de terrain Christian Synaeghel ou l’arrière gauche Gérard Farison, qui nous a récemment quittés. C’était un puzzle qui fonctionnait à merveille."

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