
Bounouar est verte
29/12/2020

A la tête de la section féminine du Stade Malherbe de Caen depuis 18 mois, la fraîche trentenaire stéphanoise Anaïs Bounouar a évoqué ses vertes années dans un entretien paru hier sur le site officiel de son club. Extraits.
"Je suis née à Saint-Etienne, à cent mètres du stade Geoffroy-Guichard. C’était un soir de match entre l’ASSE et l’AS Cannes [le 20 octobre 1990, victoire 1-0, but de Philippe Tibeuf, ndp2], mon père n’avait pas pu aller au stade, c’est une anecdote qu’il sort souvent. Toute ma famille est de Saint-Etienne et le football est un peu une religion que ce soit du côté de ma mère ou de mon père. On a suivi mes grands-parents à Rennes quand j’étais petite, j’avais à peine deux ans mais j’ai toujours été très attachée à la région de Saint-Etienne.
On faisait beaucoup d’allers-retours entre Rennes et Saint-Etienne. On a toujours habité dans les quartiers populaires dans les deux villes, ce sont mes meilleurs souvenirs. J’avais tous mes potes, on jouait en bas de l’immeuble de 10h à 22h pendant les vacances, une fille qui joue au football c’était un peu plus démocratisé à Saint-Etienne. Le quartier c’est quelque chose qui me correspond aujourd’hui, j’aime ces valeurs familiales et de fidélité. C’est quelque chose que j’essaie d’inculquer en tant que coach aujourd’hui.
Je suis l’ainée, j’ai une sœur de 24 ans qui a fait du football et un petit frère de 17 ans qui joue lui aussi. On allait à Geoffroy-Guichard avec mes oncles, on rentrait un peu comme on voulait, on connaissait tout le monde. Mes oncles sont encore coachs aujourd’hui dont un qui entraîne en National 3 dans le région de Saint-Etienne. Mon père a été au centre de formation de l’ASSE et il a été coach par la suite.
Je suis venue à Soyaux pour Corinne Diacre, elle s'est permise de juger mon éducation et ma fidélité. Elle m’a mise plus bas que terre. Un match à Montpellier, je suis remplaçante, je m’échauffe de la 15e à la dernière minute sans me faire entrer en jeu. À la fin du match elle vient pour me taper dans la main mais je ne pouvais pas, elle m’avait trop manqué de respect. La semaine avant de jouer l’ASSE, je ne pensais jamais jouer et finalement je suis titulaire. J’avais fait un gros match et le coach des Vertes était venu me voir pour me dire qu’il allait m’appeler, c’était comme un rêve pour moi.
Saint-Étienne venait de terminer 5e de première division et m’offrait un super projet en me proposant de passer mes diplômes en même temps, je leur avais donné un accord oral. Arrivé le moment où je devais signer et je n'y suis pas allée, j’étais dégoûtée du football. La saison avait été tellement éprouvante que je ne voulais plus revivre ça. Mes parents étaient déçus mais ils ont respecté mon choix. Je suis retournée vivre chez eux, j’étais au fond du trou, je n’avais plus envie de rien."

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