Crivelli, l'Apache qui ne lâche pas !

01/02/2022
bookmark bookmark
share share

Arrivé en prêt avec option d’achat, Enzo Crivelli, qui aura 27 ans dans 5 jours a l’image d’un attaquant avant tout combatif. Pêchés sur la toile les témoignages de ceux qui l’ont entraîné ou qui l’ont accompagné sur les pelouses confirment cette réputation.

Parti de France suite à la relégation de son club, Caen, en 2019, Enzo Crivelli a vécu dans la foulée ce qui fut probablement sa saison la plus accomplie avec le club turc de Basaksehir.

Associé en pointe à Demba Ba il participe largement au titre de champion de Turquie du club stambouliote avec 11 buts. 11 comme ses pions en 29 titularisations. 11 aussi comme son nombre de cartons jaunes cette saison-là. Accrocheur Enzo ? Aurélien Chedjou qui a joué en Turquie avec lui, évoquant son arrivée, racontait à Ouest France en octobre 2020 : « Il n’était pas perdu. C’est quelqu’un qui sait se faire accepter, il s’est senti à l’aise très rapidement. Contre Fenerbahce, il marque en allant récupérer un ballon qui semblait perdu et parvient à se créer un but tout seul. C’est un joueur qui aime le duel, qui ne lâche jamais rien. En tant que défenseur, je n’aimerais pas l’avoir sur le dos durant un match. »

Dans le même article, Younes Kaabouni, qui a remporté la Gambardella 2013 à Bordeaux avec Crivelli, va dans le même sens : « Il sait s’adapter au mieux. Jamais un coach ne dira du mal de lui. Je ne suis pas surpris de sa réussite car c’est quelqu’un qui ne doute pas. Sa plus grande force, c’est son caractère. »

Avant Ouest France, So Foot s’était lui aussi penché sur la personnalité de l’Apache, au moment de son arrivée à Angers en 2017 en interrogeant notamment son premier coach en Pro à Bordeaux, Francis Gillot : « Il est à l’extrême de ce qu’il peut faire sur le terrain. C’est devenu un joueur atypique aujourd’hui, parce que l’être humain a du mal à se faire violence. Souvent, quand on est jeune, on se fait discret. Enzo, ça ne le dérangeait pas de mettre des coups aux pros aux premiers entraînements. Il n’a pas peur, il fait ce que bon lui semble. ». L’ex-coach se souvient de sa fracassante première apparition en pro, à l’Île-Rousse, en Coupe de France : « Je l’ai fait entrer en seconde période. Il a pris un carton jaune. Il ne se calmait pas, alors je l’ai sorti avant qu’il ne se fasse expulser. » En Gambardella déjà, son coach de l’époque Philippe Lucas avait été impressionnée par l’activité et le caractère du joueur : « En finale, on marque à la 87e, à la 93e, Sedan a un dernier coup franc. Je me rappelle encore de son visage déterminé à faire un dernier effort pour défendre ! »

Avec un profil pareil, pas étonnant que le SC Bastia l’enrôle en prêt à l’été 2016. Pour une saison accomplie, malgré quelques blessures (10 buts en 24 matchs). Son ancien équipier Gilles Cioni se souvient : « Le révélateur, c’est le premier match à Furiani. Il était galvanisé par l’ambiance. Quand c’était tendu, Enzo ne s’est jamais dit : "Je vais pas me faire mal, je retourne bientôt à Bordeaux". Je suis absolument certain que si on l’avait eu toute la saison, on se serait sauvés en allant chercher les trois points qui nous manquaient ». Bastia est relégué après sa défaite lors de la 38ème journée à Marseille : « Le lendemain, quand on a mis le pied à Bastia, on savait qu’il n’y aurait plus d’entraînement. Je le revois comme si c’était hier à côté du tapis à bagages de l’aéroport. Il était très touché par la relégation. Il est venu nous prendre dans les bras, Yannick (ndp² : Cahuzac), Jean-Louis (ndp² : Leca) et moi. Il nous a dit "Merci". On lui a répondu unanimement "Non, merci à toi", parce qu’il n’a pas triché de la première à la dernière journée. »

Après sa belle saison en Corse, il est recruté à Angers par Stéphane Moulin qui explique : « Il ne se pose pas de questions, et on ne va pas s’en poser pour lui. Enzo ne gamberge pas, il ne réfléchit pas à où il sera dans quelques années. »

En résumé, tous les témoignages convergent : question état d'esprit, Crivelli est l'homme idéal pour une opération commando. Allez l'Apache, tes supporters sont là !

Potins
11/11 21:57
Comolli prend du galon (2)
11/11 21:41
Diony marque mais perd
11/11 20:42
Aleksic claque encore contre Eysseric
11/11 17:22
Keyta ouvre son compteur
11/11 13:56
Annan au Japon puis en Corée du Sud
11/11 13:29
Les supporters stéphanois interdits de déplacement à Dijon
11/11 13:14
Le football reste un jeu même si on met de l'argent autour
11/11 10:41
Les frères Guilavogui donnent de la Voix
11/11 08:52
N'imitez pas Clermont, Arles-Avignon et Nîmes !
11/11 07:47
Montpellier sur les talons de Sainté
Articles
11/11/2025
Jelnivo pour prendre les Troyes points chez le leader de L2
09/11/2025
Solidaires
07/11/2025
Damien Perquis : "Sainté ne peut pas se cacher !"
06/11/2025
L'ASSE, d'une génération à l'autre
04/11/2025
Jelnivo pour perdre l'Étoilico
30/10/2025
Dylan Durivaux : "L’ambiance, à Bauer, elle est super !"
30/10/2025
Jelnivo pour faire des Pau cassés
29/10/2025
Une bonne réponse
27/10/2025
Jelnivo à l'envers pour écraser les Haut-Savoyards
27/10/2025
Nicolas Usaï : "Chaque équipe aura envie de réagir"

Partager