Guillou tacle à nouveau Soucasse, Perrin et Rustem

08/06/2024
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Présent au golf de Reims le 30 mai dernier  pour l'évènement Green de Stars aux côtés d'autres anciens joueurs légendaires des Verts (Dominique Bathenay, Michel Platini, Laurent Blanc), Patrick Guillou rend hommage à Roro et ODO dans un entretien accordé à 90Football avant de glisser sans surprise un énième tacle au triumvirat Jean-François Soucasse - Loïc Perrin - Samuel Rustem.

"Cette montée est un énorme bonheur, c’est la fierté retrouvée du peuple vert dans des conditions dantesques. Grand coup de chapeau dans un premier à Olivier Dall’Oglio d’avoir réussi à remettre les têtes à l’endroit et surtout à Roland Romeyer d’avoir choisi Olivier Dall’Oglio dans des conditions difficiles alors que d’autres choisissaient ou auraient choisi d’autres entraîneurs. Dans les circonstances, on peut parler de miracle, c’est une certitude. Par rapport à la logique des choses, aux joueurs, au public, à Geoffroy-Guichard, ça aurait dû être une évidence, pas un chemin de croix. Je pense que Rodez, Pau, sans leur manquer de respect, auraient rêvé d’avoir ce budget-là. A noter aussi pour que cette réussite soit complète le mercato hivernal réussi par Olivier Dall’Oglio. Je ne suis pas certain que sans lui et son réseau, l’ASSE aurait été en L1.

Mes coups de cœur de la saison parmi les joueurs ? Par rapport aux arrêts miracles, il y a bien sûr Larsonneur. Dans des conditions extrêmement difficiles, avec une défense qui concédait énormément d’occasions, il a fait à chaque fois les arrêts qu’il fallait, les parades décisives. Je pense aussi à Irvin Cardona, qui dans certaines circonstances, je pense notamment au match face à Bordeaux, a tiré je ne dirais même pas une écharde, même pas une épingle du pied mais une bûche des orteils des dirigeants stéphanois. Mais il y a aussi Nadé qui a marqué des buts importants, il y a eu Mbuku qui a été décisif. Il y au eu Wadji qui marque à Metz alors que personne ne l’attendait. Il a été pendant 6 mois au frigo, entouré dans du coton et du chloroforme mais c’est lui qui marque le but de la montée.

A un moment donné, dans l’échiquier, dans le puzzle surtout, chacun a été une pièce très importante pour connaître l’échéance qu’on connaît maintenant. Mais pour la saison prochaine, il faudra incontestablement recruter. Recruter malin au niveau des cadres avec des joueurs qui connaissent la Ligue 1 mais aussi avec des joueurs qui ont faim. Compléter peut-être cet effectif par des joueurs issus du centre de formation, pour dans un premier temps comme l’a dit le nouveau président maintenir Saint-Etienne en Ligue 1. Au moment où on se parle, avec cet effectif-là, je pense que Saint-Etienne est dans le chapeau 4 avec Angers, Le Havre et Auxerre. Cet effectif-là, avec le football qu’il a produit, ne peut pas nous garantir le maintien la saison prochaine.

Ceux qui nous ont mis aujourd’hui dans cette situation-là sont fêtés comme des héros. C’est très bien, bravo, ils ont fait le job. Il ne faut pas avoir la mémoire trop sélective non plus… Ce qui est sûr, c’est que l’histoire qu’ils sont en train de nous raconter ne correspond pas à la réalité. Quand j’ai mis en avant Roland Romeyer et la forte prise de décision qu’il a eue d’imposer Olivier Dall’Oglio, il n’y a personne qui pourra me raconter le contraire, parce que je sais comment ça s’est passé. Ça peut paraître très présomptueux ce que je suis en train de dire car je n’étais pas à la table des négociations.

Mais ce qui s’est passé à Augsbourg pour recruter Cardona et Mbuku, le rôle essentiel qu’a eu l’agent aussi, la répartition des rôles des uns et des autres... Certains ont été écartés des négociations pour que ça aille au bout. Si jamais on réécrit l’histoire, je me permettrai de le rappeler. Je n’ai pas de grief principal. On pense que je suis aigri parce que j’écris une chronique avec une plume un peu plongée dans le vitriol et qu’aujourd’hui, parce que j’encense Olivier Dall’Oglio, je retourne ma veste. Ce n’est absolument pas ça.

Les principaux protagonistes, je leur ai dit ce que je pensais en face. Je n’ai aucun problème à rappeler les choix que les uns et les autres ont fait. Rappeler le choix des joueurs, rappeler aussi que ceux qui nous ont mis dans cette situation-là, ce n’est pas que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Certains ont su surfer pour passer à travers les gouttes. Ils ont su faire une conférence mémorable contre Rodez il y a deux ans pour rester en poste. Ils ont su sacrifier Laurent Batlles pour lui rendre les honneurs lors de la dernière conférence de presse. Voilà ! Un peu plus de modestie et d’humilité du côté du triumvirat, Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Rustem."

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