Rocheteau se livre à Brive

12/11/2023
bookmark bookmark
share share

Dominique Rocheteau, qui était ce week-end à la Foire du Livre de Brive pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, a accordé à cette occasion une interview au quotidien auvergnat La Montagne. Extraits.

"Je me dis que j’ai eu de la chance d’arriver à Saint-Etienne. Parce que j’étais très loin, dans mon petit village d’Étaules, en Charente-Maritime. C’est Pierre Garonnaire qui est venu me chercher, même si j’avais déjà fait des sélections. J’ai eu la chance de tomber, certainement sur le meilleur club pour un jeune, car il était en avance sur beaucoup de choses.

Dans mon livre il y a un chapitre sur l’argent, j’étais obligé d’en parler, car c’est ce qui a fait changer beaucoup de choses. Je raconte comment ça s’est passé pour moi, mais sans nostalgie ni regret. Sincèrement, je préfère avoir vécu ma période : j’ai suivi des études normalement, j’allais voir des concerts… Avec les réseaux sociaux, aujourd’hui, ce n’est plus possible. Il y avait aussi une proximité avec les gens, qui a toujours été importante pour moi. Vous imaginez, M’Bappé aujourd’hui, venir à la Foire du livre de Brive ? Ce serait très compliqué… Quand on allait s’échauffer avec Saint-Étienne, c’était sur un petit terrain à côté du stade, avec des gens qui nous sollicitaient, c’était autre chose.

Les saluts nazis, les cris de singe… Tout ça, il faut le bannir. Maintenant, il y a des caméras partout dans les stades. Il faut être extrêmement sévère avec ces gens qui n’ont rien à faire là. Si on voulait vraiment, avec la technologie dont on dispose aujourd’hui, on pourrait quand même y arriver. On parle là d’une minorité de personnes, heureusement. J’ai connu de très bons supporters, qui s’investissent, parce que c’est leur vie et ça, il faut le mettre en valeur. Même parmi les Ultras, à Saint-Étienne ou au PSG, j’en connais qui font de très bonnes choses.

Un barrage d’accession en fin de saison entre Saint-Etienne et Lyon, est-ce que j'en rêve ? Ah non, pas du tout ! Je préfère que Saint-Étienne monte directement, sans passer par les barrages. Mais ce n’est pas facile, quand on est descendu, de remonter. Regardez Auxerre.

Le football féminin évolue et il va continuer d’évoluer. Je raconte dans mon livre que ma mère avait monté une équipe dans les années 1960, et que ce n’était pas simple. Elles n’étaient pas trop respectées, elles jouaient contre des équipes d’anciens… Quand j’étais dirigeant à Saint-Étienne, j’allais voir bien sûr l’équipe féminine. Pour moi, c’est comme le basket, le handball, ce sont des sports importants. Mais il faut une vitrine : si l’équipe de France va de plus en plus haut, le reste suivra, comme cela s’est passé aux États-Unis après plusieurs titres de championnes du monde."

Potins
25/09 11:44
Sébastien Pérez quitte Cannes
25/09 07:22
Daf envie Horneland
25/09 07:06
A la perte de balle, on est en difficulté
25/09 06:54
Khazri chez Antonetti et Aiki ?
24/09 22:24
La meilleure attaque reçoit la pire défense
24/09 21:58
Tannane reçu 5 sur 5
24/09 21:41
Il a pris du ferme, Laporte !
24/09 20:52
Pour Ferreira, c'est magnifique !
24/09 18:13
Prince de retour dans le Forez
24/09 12:07
Siaka Bakayoko : Saint-Etienne, "techniquement c’est fort."
Articles
24/09/2025
Ils tournaient beaucoup
21/09/2025
Stressant mais plaisant
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix

Partager