Garande regrette d'avoir quitté les Verts
09/10/2022
Dans la Pravda du jour, Patrice Garande (61 ans) revient sur sa carrière de joueur. Extraits.
"Le joueur le plus fort avec lequel j’ai joué joué ? Andrzej Szarmach, à Auxerre. C'est un immense buteur, qui m'a pris sous son aile quand il est arrivé. Il y a eu aussi Jean-Marc Ferreri. Sinon, Jorge Burruchaga et Loïc Amisse, à Nantes, Mustapha El Haddaoui, à Saint-Étienne, et Laurent Blanc, à Montpellier.
Le plus drôle ? Laurent Paganelli, au centre de formation de Saint-Étienne, était un phénomène. Il n'avait jamais de fringues : tu lui prêtais un jean, il te le rendait écrit, partout ! Le plus fou ? Pascal Françoise, à Saint-Étienne, était fou complet. Avant les matches, il buvait un petit verre de Calva... et il n'avait peur de rien sur un terrain.
Mon plus gros coup de gueule ? À Saint-Etienne, Robert Herbin, qui ne parlait pas beaucoup, me convoque dans son bureau, en début de saison (1988-1989). Il avait décidé de sortir Jean Castaneda, mon meilleur ami, pour le remplacer dans le but, par Jean-Pascal Beaufreton. Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord. On a eu une discussion assez animée.
L'entraîneur qui m’a le plus influencé ? Il y en a trois. Guy Roux est venu me chercher à Orléans et j'ai appris mon métier avec lui. Sa rigueur ne me dérangeait pas. Ensuite, je me sers de plein de trucs de Coco Suaudeau : la culture du déplacement, du temps, de l'espace, la relation à trois... c'était fantastique. Avec Herbin, c'était autre chose, le dépassement de soi. C'était un taiseux, très difficile d'accès. Mais c'était un monument.
Mon plus grand regret ? Le premier est d'avoir quitté Saint-Étienne. Si j'avais pu, j'y aurais fini ma carrière. Je n'ai jamais retrouvé ce que j'avais et j'ai mis beaucoup de temps à m'en remettre. Le second est de ne pas avoir atteint la barre des 100 buts en L1. Quand je signe à Sochaux, c'est pour passer cette barre, mais Sylvester Takac ne m'a pas fait jouer.
Un transfert qui aurait pu se faire ? J'ai failli aller à Lyon. Je vais voir un match à Gerland pour rencontrer Bernard Lacombe, qui était directeur sportif (D2, saison 1988-1989) et qui souhaitait me faire venir avec Castaneda. En repartant, j'ai été pris à partie par une trentaine de supporters, qui m'ont suivi jusqu'à ma voiture, me traitant de « Stéphanois » ... Et Raymond Domenech, alors entraîneur, avait déclaré que Lyon n'était pas la poubelle de Saint-Étienne !"

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