Boudebouz se sent bien chez les Saoudiens
23/05/2024
Seul joueur à avoir raté son tir au but il y a deux ans lors du barrage contre Auxerre fatal aux Verts, Ryad Boudebouz (34 ans) se confie aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.
"Après la relégation de l'ASSE en Ligue 2, je me suis posé chez moi à Colmar [sa ville natale, ndp2] avec l'envie de rebondir. Rien n'a bougé en France. Quand tu descends avec un club, tu portes une étiquette. J'ai alors chargé mon agent de m'ouvrir les portes du Golfe, pour continuer à jouer au football et vivre plus serinement ma religion au quotidien. Mon dernier ramadan chez les Verts, ça avait été compliqué. Pascal Dupraz avait été très à l'écoute, il avait essayé de nous faciliter les choses, mais la période avait été très dure. Pouvoir aligner mon métier sur ma foi, c'était parfait.
Je ne me suis pas fait prier pour rejoindre Al-Ahli, qu'on peut comparer à l'OM pour la passion de ses supporters. Les entraînements en soirée, ça ne me dérange pas, j'aime bien dormir le matin (rires) Au niveau des infrastructures, j'ai été agréablement surpris. On a une superbe pelouse, des bains chauds et froids, c'est le top du top. Tout est carré pour les déplacements, on a chacun sa chambre dans de très bons hôtels. Il y a de bons manieurs de ballon parmi mes coéquipiers mais pour certains Saoudiens le foot reste un hobby. Ils ont moins la rage que les mecs des quartiers chez nous qui cherchent à s'en sortir.
Je me suis tout de suite plu à Djeddah. C'est vraiment magnifique, au bord de la mer, et ça vit tout le temps, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. J'avais l'habitude de me rendre au mall près de chez moi en trottinette électrique. On y trouve beaucoup de bons restaurants et beaucoup de magasins. Quand on a été promu en Saoudi Pro League, je m'attendais à rempiler à Al-Ahli. Je devais resigner pour deux ans mais ça tardait à se concrétiser. C'était bizarre. Et qaund ils ont fini par me libérer, le mercato de la première division était fermé.
Cette saison, je joue au Ohod Club, toujours en D2, où je me suis engagé pour 2 ans l'été dernier. Le club est basé à Médine. C'est encore une autre mentalité, on ressent la spiritualité avec la grande mosquée. Pour un musulman, c'est plus simple, tout est halal, les entraînements ne sont jamais programmés au moment des prières. Pour les femmes, il n'y a aucun problème. Mais c'est un pays musulman, il y a un certain respect à avoir dans sa façon de s'habiller.
Je ne cours plus comme avant, mais j'ai encore ma place sur le terrain. J'aimerais jouer encore 4 ou 5 ans. J'ai une bonne hygiène de vie et je continue à prendre du plaisir. Je veux être heureux et bien dans ma religion."

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