Andreu marqué par Sainté

20/10/2021
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Ancien latéral des Verts (de 2004 à 2012) et actuel formateur au SCO, Yoann Andreu (32 ans) s'est confié à Ouest-France avant le match qui opposera les deux clubs ce vendredi soir en match d'ouverture de la 11e journée de L1. Extraits.

"En 2005, à 15 ans, je vis à Valence là où mon papa, major de gendarmerie, a été muté. Il a toujours aimé le foot et a été marqué par l’épopée des Verts en 1976. Dans la région, c’était l’institution. La référence. On savait que l’environnement était très bon pour un joueur, que le centre de formation faisait autorité et que les jeunes y avaient leurs chances.

Ce club te marque forcément. Il est dans mon ADN. Il a forgé la personnalité de celui que je suis aujourd’hui. Les valeurs d’abnégation de labeur et de respect de ceux qui vous entourent sont très fortes. Et puis, il y a Geoffroy-Guichard, le temple pour toute une ville. Je reste encore très attentif à la vie de club grâce à Loïc Perrin avec qui j’ai joué.

J'ai rejoint le SCO en 2015. Quatre ans après, à 29 ans, j’ai été contraint de stopper ma carrière en raison d’une arthrose sévère du genou. Là, intellectuellement, c’est un vertige. Opération, rééducation : je ne peux pas me résoudre à arrêter, c’est mon corps qui me l’impose. J'ai joué mon dernier match contre Saint-Etienne. Le président Romeyer m’a offert une lampe de mineur : c’est un symbole fort pour les Stéphanois. Et j’ai gardé mon maillot du SCO et un de l’ASSE de ce soir-là.

Il y a forcément une frustration de ne pas avoir pu faire une plus longue carrière. Il faut se remettre en question, ouvrir son esprit, repenser sa vie dans le foot. Ma fille m’a dit qu’elle ne reverrait plus son papa sur un terrain. Et ma compagne, Claire, m’a énormément soutenu à ce moment-là. Quand tu vis ça, il faut être bien entouré.

Le Sco m’a tendu la main. C’est le mot. Le président, puis Abdel Bouhazama. J’avais passé mes diplômes à Saint-Etienne, au cas où. Ce versant-là du foot est alors redevenu une priorité. La reconversion, c’est la première fois que j’en parle. Je suis content d’évoquer cet aspect du foot.

Je suis entré dans la première promotion de la formation spécifique attaquant/défenseur, dirigée par Lionel Rouxel, membre de la DTN. J’y côtoie Frédéric Piquionne et Cédric Varrault. Pour bien transmettre, il faut se former. L’apprentissage, c’est une forme d’éducation. Et le plaisir du foot, je le prends dans ces aspects-là : tu partages avec tous les autres au service d’un collectif et d’un club.

Au SCO, je suis responsable des U16, de la préformation et de l’école de foot. 2 jeunes sur 100 passent professionnels après leur formation. Les 98 qui restent, il faut les accompagner, notamment sur le plan scolaire. Ici au SCO, ils ont 98 % de réussite au bac. Si, dans les générations actuelles, les joueurs sont plus forts et plus rapides, on les lance quand même dans un rouleau compresseur. C’est la base de la pyramide, mais il y a de la casse."

 

 

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